tag:blogger.com,1999:blog-74879643423345382752024-03-08T13:03:25.328-08:00Voyager pour comprendreD'un pays à l'autre, les racontars d'un écrivain amateur...Romain Kosellekhttp://www.blogger.com/profile/12542750587910093979noreply@blogger.comBlogger16125tag:blogger.com,1999:blog-7487964342334538275.post-35605456467616299602009-06-18T01:35:00.000-07:002009-06-18T01:45:57.833-07:00Matane<meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"><meta name="ProgId" content="Word.Document"><meta name="Generator" content="Microsoft Word 10"><meta name="Originator" content="Microsoft Word 10"><link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CRomain%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Normal</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:compatibility> <w:breakwrappedtables/> <w:snaptogridincell/> <w:wraptextwithpunct/> <w:useasianbreakrules/> </w:Compatibility> <w:browserlevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><style> <!-- /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} --> </style><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";} </style> <![endif]--> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je quitte le Japon demain. Après 2 jours à Ikumi qui furent évidemment marqués par deux belles soirées « thé et petit beurre », après avoir envoyé 14kilos d’affaire par bateau en France (la poste est le seul endroit au Japon où j’ai vu des gens s’énerver…), après avoir récupéré mon visa pour la chine, des Yuans, … je suis enfin prêt. Ce sont les semaines des « au revoir », des adieux,…<span style=""> </span>Je suis prêt à deux jours de bateau suivi de deux jours de train !</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div align= "center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="800" height="533" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5348583021354112289%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCLju-8ia5M3t-gE%26hl%3Dfr" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je pars « les gamma GT à bloc » ! (L’expression n’est pas de moi, je ne sais même pas ce que c’est, mais elle m’amuse, je t’embrasse cousine). </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je vous laisse sur cette drôle de publicité et vous dit à bientôt !</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div align= "center"><table style="width:auto;"><tr><td><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/y1jKfwK19EFJYonuy9dg5g?authkey=Gv1sRgCLD1tt-l7c27Tw&feat=embedwebsite"><img src="http://lh4.ggpht.com/_T6ZMs9_zRvM/Si4Q9uv7XqI/AAAAAAAABJo/f3qAgRD5L4Y/s800/P1010920.JPG" /></a></td></tr><tr><td style="font-family:arial,sans-serif; font-size:11px; text-align:right">De <a href="http://picasaweb.google.fr/vpc.blog/Divers?authkey=Gv1sRgCLD1tt-l7c27Tw&feat=embedwebsite">Divers</a></td></tr></table></div></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style=""> </span></p> Romain Kosellekhttp://www.blogger.com/profile/12542750587910093979noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7487964342334538275.post-91220471376381637632009-06-11T01:39:00.000-07:002009-06-11T01:58:58.779-07:00(aperce)voir le Fuji-san et partir...<meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"><meta name="ProgId" content="Word.Document"><meta name="Generator" content="Microsoft Word 10"><meta name="Originator" content="Microsoft Word 10"><link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CRomain%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Normal</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:compatibility> <w:breakwrappedtables/> <w:snaptogridincell/> <w:wraptextwithpunct/> <w:useasianbreakrules/> </w:Compatibility> <w:browserlevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><style> <!-- /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} --> </style><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";} </style> <![endif]--> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Vu la fin du dernier post, je me doute que vous êtes tous extrêmement impatient de connaître la suite…</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Nous sommes donc arrivés à Niigata vers 6h du matin. Tarek, mon compagnon de voyage, de discussion et de boisson, m’a proposé une place dans sa voiture. Nous avons errés de café en restaurant, en attendant qu’il soit assez tard pour qu’il puisse appeler ses relations de travail et le départ de mon bus. Encore donc une matinée de discussion sur le communisme, l’Europe, la liberté, les femmes, le Japon,…</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je suis arrivée à Nagano vers 14h. Evidemment, Nagano accueillait une grande conférence Asie-Pacifique et les hôtels étaient pleins… J’ai quand même trouvé un lit pas trop cher avec un accès à Internet. Car, outre le fait que je suis drogué au web, mon seul moyen de communication avec mes deux guides américaines était les mails ! L’organisation fut un peu difficile mais finalement, le rendez-vous fut pris pour le lendemain vers 18h. Autre concours de circonstance agréable, Koji (qui travailla avec moi à Polépolé) était à Nagano pour voir sa copine. Nous avons donc passé la journée (celle du lendemain après une bonne nuit de repos, suivez sinon on ne va pas y arriver…) à visiter Nagano. En résumé, Nagano est une ville assez internationale, plutôt agréable, mais à part un temple très important pour les bouddhistes, il n’y a pas grand-chose à faire ou à voir… Pour être exact, il n’y a pas grand-chose à faire dans la ville, l’intérêt de Nagano résidant dans ses montagnes et son accès au Alpes Japonaises. Un petit mot quand même sur ce fameux temple de Zenko-Ji. Il abriterait l’Ikko-Sanzon, la première représentation de Bouddha du Japon, arrivé de Corée vers 552. Je mets le conditionnel car une seule personne l’aurait vu depuis un millénaire. En effet, emmailloté, caché, protégé… une rumeur pris de l’ampleur en 1702 comme quoi elle n’existerait pas. On demanda donc à un prêtre d’en confirmer l’existence, ce qu’il fit. A part ce monsieur, personne ne l’a vu ! Tous les sept ans, des milliers de pèlerins viennent admirer une … reproduction !</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
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<br /></p><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5345228148613491905%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCMHzvYfrqrHutQE%26hl%3Dfr" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" height="533" width="800"></embed></div>
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<br /><p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Le soir venu, je quittais Koji avec l’espoir de le revoir en France l’année prochaine puisque je l’ai convaincu de demander un visa vacance-travail pour la France ! Puis je retrouvais Whitney que j’avais rencontrer à Ikumi (il commence a y avoir beaucoup de nom de lieu et de personne, si vous n’avez pas suivi, bien fait pour vous !). Direction un resto de Nagano, pour une grande fête entre Gaijin (étranger). Je me suis donc retrouvé au milieu de 70 américains, Néo-Zélandais, Anglais,… à piccoler et manger. Quand à minuit on s’est fait virer du resto, avec trois nouvelles connaissances nous sommes allé à Ground 1. Je regrette profondément de ne pas avoir pris mon appareil photo. Ground 1 est un immense bâtiment, d’environ 8 étages, dans lequel, après avoir payé pour 1h30 ou bien « jusqu’au petit matin »,<span style=""> </span>tu peux pratiquer autant d’activité que tu veux… Quelques exemples : karaoké, jeux vidéos, rodéo, bowling, tennis (contre une machine ou un copain), ping-pong (contre une machine ou un copain), basket (contre une machine ou un copain), foot, baseball (contre une machine ou un copain), badminton, pêche (avec de vrai poisson), mini-moto, billard, … C’est hallucinant ! Puis on est rentré vers 5h du mat chez Brian (un Irlandais vivant depuis 5 ans au Japon) avec qui nous devions aller grimper le lendemain. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Le départ était prévu à 10h. Quand nous avons quitté l’appartement à midi, nous étions encore bien fatigué… Après 3h de route, nous voilà arrivé à une petite falaise dans un cadre très sympa mais sans grand intérêt au niveau de l’escalade… Nous avons donc pris notre temps avec Brian pour initier deux amis. Bien qu’inintéressant niveau grimpe, ce fut une après midi agréable.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
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<br /></p><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5345228254324251777%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCIHtsuuxj9fV6wE%26hl%3Dfr" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" height="533" width="800"></embed></div>
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<br /><p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Le soir nous avions rendez-vous chez Alex pour une soirée « <a href="http://www.youtube.com/watch?v=r_GCRFRcWxA">The big Lebowski</a> » ! Le concept, après un barbecue, on regarde ce magnifique film, et à chaque fois que « the Dude » boit un white russian, ou que quelqu’un fait un strike, … tu bois ! C’est simple, rigolo et efficace. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Finalement, je n’aurai vu que très peu Whitney et Krissy, mais j’ai maintenant un pied à terre en Irlande, la confirmation que les écossais ont un accent de merde, et j’ai rencontré quelqu’un de Leeds (où j’ai passé quelques mois) dans le nord de l’Angleterre ce qui nous permis de belles discutions sur la haine réciproque entre Anglais et Français comparée à la haine entre Japonais et Coréens. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Le lendemain, en grande forme comme vous l’imaginez, je pris le train pour Kofu à partir de laquelle deux heures de bus m’amèneraient au lac de Kawaguchi et sa vue légendaire sur le mont Fuji ! Et là, dans ce train à moitié vide, comatant comme il faut, mon regard tomba sur LE symbole du Japon, la montagne mystique par excellence, la forme aussi parfaite que naturelle, le Fuji-san ! Et bien, tu as beau ne pas croire une seconde aux légendes bouddhistes, ne rien avoir à foutre du fait que Fuji-san fut un ancien dieu, ne pas connaître un iota de l’histoire géologique du pays, ne rien connaître des volcans à part que c’est chaud et que ça permet d’ouvrir des Onsens, ça fait quelque chose. Il est effectivement superbe, majestueux, grand dans son humilité, simple dans sa forme, il ne pouvait être que Japonais. J’insiste sur cette vue du train, car en plus d’être la première, ce fut d’une certaine manière la seule, puisque à mon arrivée à Kawaguchi, les nuages étaient arrivés et ne quitteront pas la région avant moi… Voici donc les quelques malheureux clichés de cette Grande Montagne qui mérite sa légende, sa réputation, et d’être vu une fois dans sa vie. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
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<br /></p><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5345228362277033441%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCN6wjtzrssbRMQ%26hl%3Dfr" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" height="533" width="800"></embed></div>
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<br /><p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Après ces derniers jours de tourisme, me revoilà à Osaka chez les Kujime, pour quelques jours de repos que j’attendais avec impatience… (Les nuits dans la voiture, dans le bateau, par terre chez des gens, dans le bus, l’alcool,… m’ont mis à plat !).</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Comme je vous le disais dans un précédent post, face à la crise, le gouvernement Japonais a décidé de donner 12000 Yen (environ 100euros) au citoyens Japonais (et plus pour les plus pauvres), et étant déclaré à la mairie de Neyagawa, je suis considéré comme citoyen Japonais ! Je suis donc parti ce matin, vers 13h (je viens de vous dire que j’étais très fatigué !) à la mairie. Je m’attendais à quelques problèmes vu que je ne parle pas Japonais et que si personne au service des relations internationales de la mairie ne parle anglais, il y avait peu de chance qu’au service « je te donne de l’argent » ce soit le contraire. Je me trompais lourdement. Dans cette pièce ressemblant à une salle de classe, 16 personnes étaient présentes pour deux « citoyens ». La parfaite organisation Japonaise : une première personne t’indique où t’asseoir, une deuxième te reçoit, une troisième fait la photocopie de ta carte d’identité (avec la photocopieuse situé à un bon mètre de la personne en face de toi), une quatrième rentre quelque chose dans un ordinateur surveillée par une cinquième, pendant qu’une sixième prend l’enveloppe tant attendue et la donne à la personne à l’ordinateur qui l’a tend à la personne en face de toi ! Tu écris ton nom, tu vérifies la somme, et c’est fini ! Il faut ajouter à ça un gardien, environ 70ans, qui a sûrement pour rôle de « protéger » les deux grandes boites en carton dans lesquelles attendent une centaine d’enveloppes avec l’argent. (Message à l’intention des voleurs du carnet de croquis de Picasso, arrêtez de vous faire chier en France, allez au Japon, c’est bien plus simple, je ne suis même pas sûr qu’il existe des prisons !). Je n’arriverai jamais à comprendre comment un pays qui embauche autant de gens puisse encore avoir du chômage ! Pour ce pays ayant une réputation d’ultra-libéral et de société inhumaine, je trouve que donner 12000 à tout le monde, même au crétin de français ne possédant qu’un malheureux visa vacance-travail d’un an, est une belle preuve d’ouverture d’espritet de générosité. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Alors, vous allez me dire « Pourquoi ce titre à ce post ? ». Et bien oui, comme vous l’avez peut-être deviné, ou comme vous le savez peut-être déjà, je quitte le Japon. Après quelques formalités, et un passage à Ikumi pour dire au revoir (où j’ai quand même passé près de 2 mois sur 5 mois de voyage), je me dirigerai vers la Chine. Plusieurs raisons se mêlent pour expliquer ce départ : j’ai envie de bouger (quelle surprise !), j’ai une opportunité pour aller grimper et ouvrir des voies dans l’ouest de la Chine (et malheureusement je ne peux le faire que cet été, car les visas pour la Chine seront sûrement très difficiles à avoir à la rentrée à cause de l’anniversaire du partie communiste Chinois), je n’ai plus l’envie de faire du woofing et plus l’argent pour faire du tourisme. Une dernière raison, qui regroupe d’une certaine manière toutes les autres, est qu’au stade où j’en suis, si je veux connaître plus profondément le Japon, il faut que je m’y installe, que j’y travaille, que j’y vive et je n’en ai pas l’envie. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je me prépare donc à quitter ce beau pays par le trajet qui sera probablement le plus fatigant de ma vie de voyageur. En effet, étant radin et aimant me considérer écolo en rejetant, quand ça m’arrange, les voyages en avion, je quitterai Osaka le vendredi 19 au matin pour arriver au port de Shanghai le 21 au matin, et après avoir traversé la ville jusqu’à la gare sud de cette mégalopole, je prendrai le train jusqu’à Kunming, où j’arriverai normalement, après 35h de trajet, le 23, de laquelle il me restera 5h de bus pour retrouver la ville de Dali. Cela risque d’être…intéressant !</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je ne me risquerai pas à faire un bilan de ce voyage au Japon. Je le quitte dans un mélange de tristesse et de joie. Ce fut un peu comme ces amours de vacances qui n’ont pas de futur dès le début, dont tu profites passionnément, et dont il reste une belle amitié et des souvenirs superbes. Ce voyage fut à l’image des nombreuses rencontres que j’ai eu la chance de faire durant ces 5 mois, qui pour la plupart n’auront aucune suite, mais qui furent simplement belles et enrichissantes. Il va me falloir du temps pour tout digérer et pour comprendre ce que j’ai vu et ressenti. Le temps, on en revient encore à cette notion qui fut si présente le long de ce voyage. Le temps, la différence, la simplicité, la beauté, la liberté, l’enrichissement… </p>Romain Kosellekhttp://www.blogger.com/profile/12542750587910093979noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7487964342334538275.post-77462457963381012182009-06-04T00:37:00.000-07:002009-06-04T00:45:18.801-07:00Road Trip en Hokkaido....<meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"><meta name="ProgId" content="Word.Document"><meta name="Generator" content="Microsoft Word 10"><meta name="Originator" content="Microsoft Word 10"><link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CRomain%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Normal</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:compatibility> <w:breakwrappedtables/> <w:snaptogridincell/> <w:wraptextwithpunct/> <w:useasianbreakrules/> </w:Compatibility> <w:browserlevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><style> <!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:Wingdings; panose-1:5 0 0 0 0 0 0 0 0 0; mso-font-charset:2; mso-generic-font-family:auto; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:0 268435456 0 0 -2147483648 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} --> </style><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";} </style> <![endif]--> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Que de choses à raconter. Je vous racontais dans mon dernier post que je partais pour Sendai pour y prendre le ferries pour Hokkaido, et maintenant je vous écris du bateau qui me ramène sur l’île d’Honshu (l’île principale du Japon) de Otaru à Niigata où je devrais arriver après 18h de traversée !</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Commençons donc par le début. Sendai est une ville très agréable. L’ambiance y est décontractée, et se balader dans ses longues avenues bordées d’arbres fut très reposant.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5343357906892607057%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCJn7odavuqnP6gE%26hl%3Dfr" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" height="533" width="800"></embed></div><p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Puis vint l’heure du départ pour Hokkaido ! Cette grande île (plus de 200km de l’est à l’ouest et un peu plus du Sud au Nord) m’a toujours attirée. Elle représente 20% de la superficie du Japon pour 5% de sa population. Elle est réputée pour ses grands espaces et ses magnifiques parcs nationaux. Je n’allais pas être déçu… </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Mon trip en Hokkaido commença plutôt bien. Pendant que je « travaillais » (<i style="">private : et oui jeannett, c’est du travail ;)</i>) sur mon ordinateur dans le bateau, un monsieur d’une soixantaine d’année (il avait 75ans) m’aborda et nous échangeâmes les salutations et questions d’usages. « Where do you came from ? », « Since when have you been in Japan ? », « What do you want to see in Hokkaido ? », entre les « How old are you ? » (Question classique au Japon, vu que la langue japonaise change en fonction du degré de politesse et que ce dernier dépend de l’écart d’âge). Enfin arriva la question (assez courante aussi), « Do you drink alcool ? ». C’est une question assez étrange pour moi, car elle limite le l’acte de partager un verre au seul rend de se bourrer la gueule… Et ce n’est pas « aimes-tu la vodka ? » ou « aimes-tu la bière ? » car « j’aimerai te proposer de partager une bouteille de vodka (ou de bière) ». Non, c’est « aimes-tu l’alcool ? ». Peut importe quel alcool ! Et surtout, cela signifie que « si tu n’aimes pas, je ne viendrai pas m’asseoir à tes côtés ». En tout cas c’est la sensation qui me vient à chaque fois. La dernière signification ne me concerne pas, car ma réponse est toujours « Yes, of course ! I’m french ! ». Donc, cet aimable monsieur me proposa de partager une bouteille de vodka. Il revint donc 5min plus tard avec tout ce qu’il fallait : verres, vodka russe, gâteaux apéritifs, glace,… On partagea quelques verres, en parlant de nos vies respectives, puis il partit comme il était venu… Il m’aida le lendemain à trouver mon bus du port de Tomakomai à Sapporo, me donna une carte de téléphone, demanda pour moi les renseignements à l’office du tourisme,… Une rencontre aussi courte que belle, sans aucun sens, sans formalité, juste de la curiosité et le plaisir de partager. Une rencontre de voyage, une rencontre de voyageur, pas aussi rare qu’on pourrait le penser tant que l’on reste ouvert (comme je pourrais le constater bien vite – que d’accroches délicatement placées pour vous maintenir jusqu’à la fin de ce post !)</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Me voilà donc à Sapporo, capitale du Hokkaido, pour préparer ma visite de cette île. Hokkaido est plus détendue que le reste du Japon, on sent que l’on est loin de Tokyo et du gouvernement, ou que l’on a toujours été loin des anciennes capitales impériales (Nara, Kyoto). A part les balades dans la ville, j’ai visité le jardin botanique de Sapporo. Donc si vous n’êtes pas de grand fan des fleurs vous pouvez passer la galerie photo suivante. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5343358175534155569%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCKn0icyrx-kK%26hl%3Dfr" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" height="533" width="800"></embed></div><p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">La grande question qui se posait était comment visiter Hokkaido. Pour vous donner une idée, c’est un peu comme visiter l’Irlande ou l’Ecosse. L’intérêt principale étant sa nature, aller de ville en ville en train et bus, réduisait beaucoup le plaisir de ce séjour. J’ai donc décidé de louer une voiture ! Je fais donc le tour des agences de location, et je m’en sors pour un bon pris moins de 40 000 yen pour 6jours (c'est-à-dire environ 300 euros). Demandant à chaque fois la voiture la moins chère, je m’attendais à rouler dans un pot de yaourt. Vous allez me dire, que après ma Twingo, ça ne changerait rien. Grave erreur, car les voitures japonaises sont soit plus grandes que les nôtres soit bien plus petites ! Finalement, je n’ai pas bien compris pourquoi, je me suis retrouvé avec une belle et grosse Toyota (pour « Toyota rent a car », ce n’est pas très surprenant), automatique bien sûr, avec gps (en japonais), lecteur CD (je n’en avais aucun), lecteur DVD (je n’en avais encore moins), qui te dit bonjour le matin (en japonais), … En somme une voiture qui me convenait parfaitement ! L’avantage est que vu sa taille, je pus dormir relativement confortablement (je dépensais beaucoup en louant une voiture, mon idée était bien de l’exploiter à fond !). Un problème assez basique c’est vite poser à moi : je n’avais pas de carte en anglais ! Mais finalement, avec la carte des principales routes de l’agence de location, le gps (bien qu’en japonais) et les principaux panneaux d’indications en japonais et anglais, je ne me suis pas perdu une seule fois ! </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Me voilà donc parti dans ma super Toyota, pour 6 jours de road trip à travers les montagnes, cap et pâturages d’Hokkaido ! On s’habitue assez facilement à la conduite à droite surtout avec une automatique. Une chose rigolote, même dans les voitures manuelles, la pédale d’accélérateur est à droite et l’embrayage à gauche, mais les clignotants sont à droites et les essuies glace à gauche. Tu te retrouves donc assez souvent à indiquer que tu vas tourner dès qu’il se met à pleuvoir… </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Première destination, le grand parc national du Daisetsuzan, l’un des premiers parcs nationaux du Japon de plus de 2300 hectares. Les photos parlent d’elle-même je ne vais donc pas m’essayer à des délicates descriptions de paysage… Je vais juste m’attarder sur le rotemburo de Fukiage. Qu’est ce qu’un rotemburo ? C’est un bain extérieur. Dans un onsen (littéralement source d’eau chaude naturelle mais employé pour qualifier bains publiques alimentés par une source naturelle) « classique », il y a des bains en intérieur et si tu as de la chance, un ou des rotemburo. Celui de Fukiage, à l’avantage d’être gratuit. Il est sommairement aménagé, mixte, sans vestiaire ou autres toilettes,… Celui de Fukiage était en plein milieu de la forêt, dans le lit de la rivière, entouré de neige, avec une eau à plus de 40°,… Un délice… Quand j’y suis arrivé, deux messieurs d’un certains âges se prélassaient en discutant. Un peu surpris de vois un étranger, je bombe le torse, et leur montre que les coutumes des onsens et autres rotemburos n’ont plus de secret pour moi ! Malheureusement, en redescendant vers l’endroit ou j’avais posé mes vêtements, j’ai glissé et je me suis lamentablement vautré, nu, dans l’escalier en pierre…Pas de blessure, plus de peur que de mal, mais j’étais couvert de terre. Il n’était pas question que je rentre dans le bain tout dégueulasse, je n’avais pas de récipient pour puiser de l’eau,… donc comment me nettoyer ? Je me suis retrouvé, sous la pluie, nu, à tendre mes fesses à un vieux japonais pour qu’il m’asperge d’eau pour me rincer… Ou comment apprendre l’humilité…</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5343358345805126513%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCNjWlfXz9M3GCA%26hl%3Dfr" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" height="533" width="800"></embed></div><p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Le parc du Daisetsuzan m’accueillit aussi pour ma première nuit…sur le parking d’un Lawson. Là encore, le concept du Lawson ou autre « convinient stores » mérite quelques explication. Le Japon n’a pas de commerce de proximité un peu comme aux Etats-Unis. Les « convinient stores » sont donc l’équivalent de nos épiciers arabes. Tu trouves de tout, du plat préparé, aux magasines, en passant par l’alcool et des toilettes, un peu plus cher. La grande différence est que ce sont presque tous de grandes franchises : Lawson, 7 eleven, Wallmart,… Malheureusement pour moi, les dépenses pour la location de voiture et l’essence explosant déjà mon budget journalier prévu, je fut pendant 6 jours un fidèle de ces magasins pour mes repas…</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Après ce magnifique parc, je suis descendu plus au sud vers le cap d’Erimo. Pluie, vent, tempête, roche,… un air de fin du monde…</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div align="center"></div><p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je suis ensuite remonté vers le parc d’Akan où se concentrent, outre les magnifiques paysages, une grande partie de la population Aïnous. Les Aïnous sont au Japon, ce que les Indiens sont à l’Amérique du Nord. Premiers habitants incontestés, massacrés, discriminés, absorbés dans une culture plus grande, détruits grâce à l’alcool et la drogue. Et aujourd’hui, on fait ce qu’on peut pour s’excuser et limiter les dégâts de la discrimination… Dans les années 80, sur les 100 000 Aïnous du Japon seuls 25 000 s’affirmaient comme tels de peur des discriminations. Suites à l’assimilation, il resterait moins de 200 personnes ayant une ascendance exclusivement Aïnoue. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Le Japon est composé de 80% de montagnes ! Le Hokkaido n’échappe pas à la règle, et les volcans, caldeiras, sources d’eau chaudes et/ou sulfureuses pullulent. Je me baladais donc atour d’un des nombreux lacs du parc d’Akan, quand je rencontra Hiroyuki Hayashi san qui randonnais avec sa chienne. Quelques formules de politesse nippono anglaise plus tard, il me propose de partager les œufs qu’il veut faire bouillir dans une source chaude juste à côté. Nous échangeons 10min, et il me propose de passer la nuit chez lui ! Après un peu d’hésitation j’accepte ! Mais avant, nous terminons notre randonnée et faisons une halte dans son « secret onsen », le bain avec la plus belle vue que je n’ai jamais vu…</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5343359058995610417%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCOnF1PGA4MbiDA%26hl%3Dfr" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" height="533" width="800"></embed></div><p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je fais une pause, car encore une fois on me propose de partager une bière… <span style=""> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Pour vous, ce n’est qu’une ligne plus tard, mais pour moi 4h ont passées. 4h, mais aussi un paquet de cigarettes, pas mal de canette de bière, un dîner, et des discussion sur l’Europe, le communisme, la vie,… En effet, mon hôte est d’origine japonaise et habite en Pologne. Deux bonnes raisons de boire et de discuter. C’est incroyable ce que l’image du voyageur « libre » peut susciter dans l’imaginaire des gens ; ils veulent absolument tout m’offrir. Ce soir je n’ai payé aucune bière, et il m’a même offert le dîner malgré mes protestations ! Au final, vous m’excuserez mes différentes fautes de frappes, mais je suis pété !</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Ou en étais je avant d’être interrompu par moi-même ?<span style=""> </span>Après ce magnifique parc d’Akan et cette rencontre venu de nulle part, je le suivie jusqu’à sa ferme. Encore une fois, je fus accueilli comme un prince, il sortit les bouteilles de vins, le fromage, … Je fus reçu admirablement avec bonté et chaleur dans cette ferme du fin fond de l’Hokkaido, sans pouvoir rendre un centième de ce qu’on m’avais donné à part en étant prolifique sur mes histoires et sur la France. De tout mon cœur, « Merci Monsieur Hiroyuki Hayashi » ! C’est ce genre de rencontre qui te redonne le moral, et qui te rappelle pourquoi tu voyages dans les moments où la France, tes amis et ta famille te manque. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5343359311364360305%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCLPl-6OYhvbQRA%26hl%3Dfr" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" height="533" width="800"></embed></div><p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Après cette merveilleuse halte, qui outre la chaleur humaine me permit de bénéficier d’une douche et d’un lit (enfin d’un futon), je fis un détour à Notsuke Bay. Presqu’île magnifique, laissée à l’état sauvage, qui m’attira juste pour sa forme sur la carte…</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5343359374866302049%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCNT0nMDM-cK5iAE%26hl%3Dfr" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" height="533" width="800"></embed></div><p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Puis je me suis dirigé vers le cap de Shiretoko récemment classé patrimoine mondial de l’Unesco. Là, sincèrement, je ne peux que laisser parler les images qui ne retransmettent qu’une partie de la beauté des paysages…</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5343359408059191361%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCP2hlOespImeZA%26hl%3Dfr" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" height="533" width="800"></embed></div><p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je ne me voyais pas visiter le Hokkaido sans pousser l’exploration jusqu’à Wakkanai et le cap de Soya le point le plus au nord du Japon. Wakkanai est très proche de la Russie et son influence est<span style=""> </span>très présente : on capte les radios russes, les panneaux sont indiqués en russe,… Nous sommes aussi proches du groupement des îles Kourilles annexées par la Russie après la seconde guerre mondiale, et qui reste un sujet de conflit majeur avec le pays de la vodka. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5343359586555081105%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCJy2ruOc3Y7J-QE%26hl%3Dfr" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" height="533" width="800"></embed></div><p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je redescendis ensuite vers Sapporo que je traversa pour rejoindre le parc de Shikotsu-Toya :</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5343359636721279441%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCKza5bOpsprbmgE%26hl%3Dfr" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" height="533" width="800"></embed></div><p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Puis je finis mon périple par le cap de Muroran, qui fut la cerise sur le gateau :</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5343359709835080737%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCMOGsrrb58ze9gE%26hl%3Dfr" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" height="533" width="800"></embed></div><p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je revins à Sapporo après plus de 2000 km, un bon mal de dos, une véritable envie d’une bonne douche, mais surtout émerveillé par la beauté d’Hokkaido. Cette île est un mélange superbement dosé entre l’Irlande, la Bretagne, le Vercors, la Normandie,… Et ces paysages dignes d’un livre n’ont rien à envier à l’hospitalité de ses habitants. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je ne vais pas me lancer, surtout dans mon état, dans plus de description, j’espère que les images ont parlées d’elles mêmes. Ce fut une semaines de toute beauté, qui me fit découvrir un Japon bien différent des clichés et de sa capitale.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Pour finir ce post, je voudrai vous parler d’argent. Quand quelqu’un me parle d’un voyage, je pense assez vite au budget qui est souvent le facteur limitant et beaucoup de personnes, avant que je quitte la France, m’ont posé la question. Alors voilà : j’ai fait mes comptes et je peux donc vous dire que depuis le 17 janvier 2009, j’ai dépensé en moyenne 586 euros par mois. Sachant que avant ce séjour en Hokkaido, qui fit exploser mon budget, j’étais à 466 euros par mois. J’ai donc dépensé en 4 mois et demi environ 2600 euros. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Sur ce dernier point bassement matériel, je vais aller me coucher pour être en forme pour ma découverte de Nagano avec deux charmantes guides américaines et ensuite la vue du Fuji-Yama… (quelle accroche insupportable... <span style="font-family:Wingdings;"><span style="">J</span></span>)</p> Romain Kosellekhttp://www.blogger.com/profile/12542750587910093979noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7487964342334538275.post-56683199552760669112009-05-23T17:46:00.000-07:002009-05-24T00:07:21.982-07:00Montagnes et onsens<meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"><meta name="ProgId" content="Word.Document"><meta name="Generator" content="Microsoft Word 10"><meta name="Originator" content="Microsoft Word 10"><link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CRomain%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Normal</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:compatibility> <w:breakwrappedtables/> <w:snaptogridincell/> <w:wraptextwithpunct/> <w:useasianbreakrules/> </w:Compatibility> <w:browserlevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><style> <!-- /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} --> </style><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";} </style> <![endif]--> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je suis donc arrivé à Yamagata après une nuit de bus. Puis un autre bus m’a amené au pied de Gassan Mountain, au cœur de la région de Dewa Sanzan. Dewa Sanzan est une région montagneuse délimitée par 3 (san) montagnes sacrées : Haguro-san, Yudono-san et Gassan. Teiji-san (mon nouvel hôte) m’attend à la station de bus Gassan-Guchi. Il récupère en même temps trois randonneuses du troisième âge qui viennent randonner et qui logeront à Polepole Farm, ma nouvelle résidence pour une dizaine de jour. Polepole Farm est un hôtel de montagne qui comprend un bâtiment principale avec salle de séjour, restaurant, cuisine, nos dépendances, une petite dizaine de chambres et 8 cottages accueillant chacun 5-10 personnes. A polepole, (lire « polépolé », signifiant « take it easy » en swahili, ce qui augure du bon temps), il y a Noruko-san (ou mama-san), Teiji-san (ou papa-san), Atsu-san (30 ans travaillant à polepole depuis 1 ans) et Koji-san (22 ans depuis 3 semaines). Le cadre est magnifique. Entourée de montagnes et de verdure, la ferme (il y a effectivement quelques petits champs) est au pied de la station de ski de Gassan, une des rares du japon ou l’on peut skier toute l’année. Le boulot est assez…polepole. En semaine, peu de guest, donc le boulot est très polepole. Préparation des petits déjeuner, services, ménages, et entretien du terrain. Après la ferme de tomates de Tomoya, c’est véritablement des vacances ! </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">L’après-midi de mon arrivée, je pars avec Atsu cueillir des légumes sauvages. On se gare sur la voie rapide, on enjambe la barrière, et c’est parti, on descend le long d’une petite rivière, entre les amas de neige, de boue, d’arbre,…. Equipé d’un petit panier accroché à la taille, on escalade pour récupérer fleurs, plantes grasses,… Tous ces légumes sauvages sont une des spécialités de la région, et nous croiseront les jours suivants nombreuses voitures arrêtées sur le bas côté. Bonne journée de cueillette bien fatigante, mais le repas du soir (et les suivants) serviront largement de récompense. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Par contre, cette fois-ci, la communication ne va pas être facile : Teiji-san parle anglais difficilement, Noruko-san pas du tout, Atsu vaguement, et Koji doit faire de gros effort pour se rappeler de ces cours de lycée… Mon Japonais s’améliore donc un peu. Chose incroyable, Koji qui n’a pas dit un mot d’anglais le premier jour, s’exprimait très bien en moins d’une semaine (la mémoire…). </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Dès l’après-midi du deuxième jour nous partons skier. On me prête des bottes, gants, pantalon, skis (des télémarks) … Petit détail, la dernière fois que j’ai skié, je devait avoir 8ans et c’était du ski de fond… Pas peur pas peur !!! Je suis capable ! Première chose, les bottes de skis, c’est con ! Ca te donne une allure…. C’est Atsu qui sera mon professeur. Moitié anglais, moitié japonais, moitié « je montre », moitié « essaye, tu verra bien » ! La vidéo que vous pouvez voir (cliquez sur l’image pour lire cette dernière), montre ce qui est peut-être mon quatrième tournant de ma vie. Ce qui est pas mal !</p> <br/> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div align= "center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="800" height="533" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5338987919399183713%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCM66zdzIqOXzmgE%26hl%3Dfr" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <br/> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Les nombreux temps libre que nous laisse ce dur travail, vont nous permettre de visiter la région. Nous allons donc, avec Koji, traverser le Japon, voir l’océan atlantique d’un côté et la mer du Japon de l’autre (voir la carte), et bien sillonner la région de Dewa Sanzan. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Après étude empirique, il me faut une semaine et demie pour être habitué à un endroit et commencer à avoir des habitudes… Je passe beaucoup de temps avec Atsu et Kochi, à boire avec le premier, fumer avec le deuxième. Les discutions bien que difficiles sont très intéressantes. Les échanges sincères et les fous rires nombreux. Je deviens un meilleur prof d’anglais de jour en jour. Et expliquer à quelqu’un qui ne parle que très peu anglais, pas français, ce que signifie « it depends » (sachant que la définition du dictionnaire ne l’a pas convaincu) ou la différence entre « many » et « a lot », ce n’est pas facile… Koji commence en même temps à apprendre le français (et viendra peut-être en France en octobre ou novembre prochain… Je devrais être payé par l’office de tourisme français !).</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Une petite chose rigolote concernant la cuisine à polepole. Chez nous, chalet de montagne, ça signifie bonne bouffe qui tient au corps. Ici, on est peut-être en montagne, on n’en reste pas moins au Japon. C’est donc raffinement, délicatesse, et esthétique de l’assiette.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Enfin, ce séjour à Gassan, fut marqué par la visite d’au moins 6 Onsens dont Koji est fan, et il faut bien l’avouer, on prend vite goût à se tremper dans de l’eau à 40° avec vu sur les montagnes… </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Puis mon envie de bouger m’a repris et j’ai décidé de quitter Gassan. J’ai donc repris le chemin de Yamagata vendredi dernier où j’ai retrouvé Midori échappant le temps d’un week-end à la grippe porcine (H1N1, H009, WZD,…) sévissant à Osaka (plus de 300 malades, les écoles des régions d’Osaka et de Kobe fermées une semaine,…). Nous avons donc visité le bel ensemble de temples de Yamadera :</p> <br/> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div align= "center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="800" height="533" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5338988811645391025%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCIDp44_82KfixgE%26hl%3Dfr" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <br/> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Et la ville thermale de Zao où le mauvais temps ne nous a pas permis de voir une belle caldeira, mais ne nous a pas empêché de nous baigner dans un magnifique Rotemburo (bain extérieur alimenté par une source chaude naturelle). Ce dernier était particulièrement agréable, car très simple, aménagé dans le lit de la rivière, entouré d’arbres verdoyant, bien chaud,….</p> <br/> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><div align= "center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="800" height="533" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5338988937504664001%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCIOJo7PA5fpa%26hl%3Dfr" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <br/> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je pars aujourd’hui pour Sendai plus à l’est, d’où je vais prendre le bateau pour Hokkaïdo (l’île principale la plus au nord du Japon).Je me prépare donc à une traversée de 14h !! Cette fois-ci, fini le woofing pour l’instant, je reprends mon habit de backpacker pour quelques semaines pour visiter la préfecture la plus grande et la moins peuplée du Japon… <span style=""> </span></p> Romain Kosellekhttp://www.blogger.com/profile/12542750587910093979noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7487964342334538275.post-89315934619881513042009-05-06T19:56:00.000-07:002009-05-06T20:01:49.535-07:00Dernières semaines à Ikumi...<meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"><meta name="ProgId" content="Word.Document"><meta name="Generator" content="Microsoft Word 10"><meta name="Originator" content="Microsoft Word 10"><link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CRomain%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Normal</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:compatibility> <w:breakwrappedtables/> <w:snaptogridincell/> <w:wraptextwithpunct/> <w:useasianbreakrules/> </w:Compatibility> <w:browserlevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><style> <!-- /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} @page Section1 {size:595.3pt 841.9pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:35.4pt; mso-footer-margin:35.4pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} --> </style><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";} </style> <![endif]--> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">La vie de fermier continue à la vitesse des tomates, qui est bien plus rapide qu’on ne pourrait le penser. Le travail dans la green house et dans « l’atelier d’emballage » continue tranquillement. Nous avons trouvé, avec Rhonda et Tomoya, un équilibre de vie très agréable. Rhonda se trouve être très intéressante, elle a beaucoup voyagé et n’a pas peur du travail, ce qui nous comble, respectivement, moi et Tomoya. Il<span style=""> </span>y a de plus en plus de travail mais les tomates se vendent bien, et donc le moral est au rendez-vous.</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Sinon, on mange toujours aussi bien. C’est épatant comment avec toujours les mêmes ingrédients Tomoya arrive à cuisiner des plats toujours différents ! Et le must, c’est quand Shié se met à la cuisine, alors là, ça ne rigole plus ! La température ayant nettement augmenté depuis février, nous nous sommes mis au barbecue. En France, quand on parle de barbecue, on parle de viande. Au Japon, on parle poisson, et je peux vous dire que j’ai découvert un nombre impressionnant de poisson, toujours plus rigolo les uns que les autres ! L’équipe barbecue se compose de Rhonda, barbecue sensei, et de moi-même, flashlight sensei ! Tomoya nous met à l’épreuve à chaque nouveau barbecue en achetant des poissons toujours plus difficiles à cuire, mais pour l’instant on a relevé avec succès tous les défis !</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Par contre, on a essayé d’aller pêcher des calamars et ce ne fut pas véritablement une réussite… Déjà il faisait froid, très froid…Puis, ayant un coup de poigné un peu puissant (vous pouvez éviter les remarques déplaisantes…) j’ai cassé une ligne et perdu un appas…<span style=""> </span>Enfin, il était plus de 6h, c’était donc l’heure de la bière. Après une demi-heure de lancé, on est rentré !</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></p>
<br />
<br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.com/s/c/bin/slideshow.swf" width="800" height="533" flashvars="host=picasaweb.google.com&captions=1&noautoplay=1&hl=fr&feat=flashalbum&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.com%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5332891957193192993%3Falt%3Drss%26kind%3Dphoto%26authkey%3DGv1sRgCMLvn77Vv82xYw%26hl%3Dfr" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div>
<br />
<br /><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">La golden week a complètement transformé Ikumi. C’est la semaine la plus importante pour les Japonais. Ce sont en effet des vacances nationales (les seuls avec une semaines pour le nouvel an) et donc tous les Japonais partent en vacances (leur seule de l’année). Les transports, hôtels, routes sont pris d’assaut. Pour nous pas de vacance, par contre une arrivée massive de woofers (travaillant pour beaucoup comme prof d’anglais au Japon). Nous nous sommes retrouvé jusqu’à 10 ! Ce qui ne paraît pas, mais quand on sait que la population d’Ikumi est de 120 personnes, cela signifie qu’on a augmenté la population de plus de 8% ! De même du côté de la plage, les surfeurs sont arrivés en masse. Plus une place de parking, plus une vague de libre… Ainsi en moins de deux semaines, nous avons accueillis : Louise et Mike (Néo-Zélandais, parlant vite et beaucoup, ponctuant toutes leurs phrases de « sooooooooooo goooooooooooooooooood » bien loin d’être sincère…), Charlie et Matt (anglais d’origine, calme et facile à vivre, avec un accent bien compréhensible…) et Krissy et Whetney (deux américaines très gentilles et cultivées qui ont marqué mon départ en m’écrivant une chanson…), et Félicity et Alex (deux anglais un peu feignasse, Alex difficile à comprendre car il a la voie de Don Corléone).<span style=""> </span>C’est sans compter les amis de Krissy et Whitney, ceux de Félicity et Alex, et ceux de Tomoya ! </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Ce fut donc pour Tomoya et moi, un cours d’Anglais non stop avec comparaison des accents. Et je vous le confirme, les plus faciles à comprendre sont les anglais ! Une petite remarque assez drôle, depuis que je voyage tous les anglophones m’ont dit que je parlais très bien anglais. Au début, j’étais flatté, puis agacé par cette politesse hypocrite puis j’ai compris. Comme aucun anglais ne parle une langue étrangère (c’est une généralité, ne m’envoyé pas des mails en me disant que c’est faux et que vous avez connu un anglais parlant très bien suédois), il sont tous épatés dès que tu alignes deux phrases… Par contre un préjugé qui est tombé durant c’est deux semaines, les seules qui parlaient japonais étaient les deux américaines. C’est fou, 100jours à la maison blanche, et on voit déjà la différence avec l’air Bush...</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">En tout cas ce fut un bel échange culturel, de bonne partie de rigolade pendant les soirées « thé et petit beurre », avec de beaux quiproquos de la part de Tomoya ou de moi. Et surtout le travail de la ferme a vraiment bien avancé. Avec Tomoya, on a put se concentrer sur le « jungle ». La green house se compose de 6 toits. Les quatre premiers sont plutôt propres et il y est facile de s’y déplacer. Le 6<sup>ème</sup>, ce sont les petites tomates, là encore pas de problème. Mais si tu essayes de rentrer dans le 4<sup>ème</sup> ou 5<sup>ème</sup>, tu as intérêt d’être préparé… Les arbres sont tellement compacts et grands qu’ont ne voit plus les tomates, chaque mouvement devient un exercice de contorsion pour ne casser aucun pied de tomate,….Donc il fallait tailler. Et tailler dur ! L’idée : tu plonges la tête la première dans les feuilles (mais doucement pour ne rien cassé), tu attrapes comme tu peux le début du pied, tu le longes avec ta main (car tu n’y voit rien), puis quand tu tombes sur des feuilles, tu coupes ! Tout ça jusqu’à la première série de tomates. Après il faut coupé les « tops » pour que l’arbre ne s’éparpille pas trop… Je ne suis pas sûr que ça vous parle, mais à Ikumi ça a alimenté pas mal de discussion !
<br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">A une des dernières soirées « thé et petit beurre », qui ce sont pas mal enchaînées la semaine dernière, on m’a fait un compliment incroyable. Le mari de Shié m’a comparé à un Sayen Jin ! Evidemment, je suppose que la plupart d’entre vous ne comprendront pas, mais les fans de Dragon Ball si ! D’accord, on était tous très très contents grâce aux nombreux thés que nous avions bus, mais j’ai quand même été très flatté.
<br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Comme vous pouvez le constater, je n’ai pas grand-chose à raconter. La vie s’écoule sur fond de couleur de Tomates, de trop de potassium, de pas assez de calcium, d’arbres poussant trop vite, de température trop basse, au rythme des livraisons, de l’arrivée et du départ des woofers,…</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">J’ai quitté Ikumi hier. Le départ fut douloureux. Je ne suis pas sûr d’y retourner… Rhonda a pleuré, Krissy et Whetney ont chanté, Tomoya m’a remercié, je suis monté dans le bus heureux mais triste. Je suis de retour à Osaka pour deux trois jours. Et, dimanche ou lundi, je pars en direction de Yamagata, où je devrais bosser dans une petite pension. Direction le nord, les montagnes, la neige,… </p> Romain Kosellekhttp://www.blogger.com/profile/12542750587910093979noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7487964342334538275.post-44303356398053611402009-04-18T02:09:00.000-07:002009-04-18T02:20:57.424-07:00Le mouvement n'est pas dans le déplacement<div align="center"><object width="721" height="397"><param name="allowfullscreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="movie" value="http://vimeo.com/moogaloop.swf?clip_id=4209205&server=vimeo.com&show_title=1&show_byline=1&show_portrait=0&color=00ADEF&fullscreen=1" /><embed src="http://vimeo.com/moogaloop.swf?clip_id=4209205&server=vimeo.com&show_title=1&show_byline=1&show_portrait=0&color=00ADEF&fullscreen=1" type="application/x-shockwave-flash" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always" width="721" height="397"></embed></object><br /><a href="http://vimeo.com/4209205">Le mouvement n'est pas dans le déplacement</a> from <a href="http://vimeo.com/user979564">Kosellek Romain</a> on <a href="http://vimeo.com">Vimeo</a>.</div>Romain Kosellekhttp://www.blogger.com/profile/12542750587910093979noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7487964342334538275.post-57357866872060348962009-04-15T23:10:00.000-07:002009-04-16T23:46:26.268-07:00Escalade et tomates...<meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"><meta name="ProgId" content="Word.Document"><meta name="Generator" content="Microsoft Word 10"><meta name="Originator" content="Microsoft Word 10"><link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CRomain%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Normal</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:compatibility> <w:breakwrappedtables/> <w:snaptogridincell/> <w:wraptextwithpunct/> <w:useasianbreakrules/> </w:Compatibility> <w:browserlevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><style> <!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:Wingdings; panose-1:5 0 0 0 0 0 0 0 0 0; mso-font-charset:2; mso-generic-font-family:auto; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:0 268435456 0 0 -2147483648 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} p.MsoBodyText, li.MsoBodyText, div.MsoBodyText {margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} /* List Definitions */ @list l0 {mso-list-id:1592005311; mso-list-type:hybrid; mso-list-template-ids:-1163755688 1897167150 67895299 67895301 67895297 67895299 67895301 67895297 67895299 67895301;} @list l0:level1 {mso-level-number-format:bullet; mso-level-text:; mso-level-tab-stop:39.7pt; mso-level-number-position:left; margin-left:39.7pt; text-indent:-11.35pt; font-family:Symbol;} ol {margin-bottom:0cm;} ul {margin-bottom:0cm;} --> </style><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";} </style> <![endif]--> <p class="MsoBodyText">Je suis de retour à Ikumi depuis une semaine. Les choses ont changées à la vitesse de la nature. Les champs de riz sont maintenant inondés, les pieds de tomates me dépassent largement, ont récolte tous les jours entre 50 et 100 kilos de tomate que l’on emballe avant l’arrivée du « delivery service » qui va les disperser dans quelques magasins et restaurants, il fait plus de 35° dans la green house, les surfeurs sont de plus en plus nombreux,…</p> <p class="MsoBodyText">Cela fait du bien de retrouver un rythme régulier, une activité physique, et de pouvoir concrètement voir le produit de son travail. Tomoya cuisine toujours aussi bien. Les menus sont variés : salade de tomate, riz sauce tomate, curry à la tomate, pâte sauce tomate… Et cette semaine, puisqu’une voisine nous a fait dont d’au moins 4 kilos d’aubergine, c’est salade de tomate et d’aubergine, riz sauce tomate et aubergine….<span style=""> </span>Tomoya a aussi un (tout) petit peu plus d’argent, et on a donc le droit plus régulièrement à de la viande ou du poisson. </p> <p class="MsoBodyText">Hier une woofeuse australienne est venu nous rejoindre : Rhonda. Le travail va pouvoir avancer plus vite et Tomoya va pouvoir se reposer un peu. Je crois que c’est la première fois que je parle longtemps avec un ou une australienne. Leur accent est très dur à comprendre. Par exemple le « no » se transforme en quelque chose proche de « noille ». Et sachant en plus que Rhonda parle vite et utilise beaucoup le second degrés, la communication est plutôt difficile. Tomoya a beaucoup de mal à la comprendre, et chose plus étrange, Rhonda a beaucoup de mal à comprendre Tomoya. En gros, il n’y a que moi qui comprenne à peu près tout le monde…</p> <p class="MsoBodyText">Les journées ont donc repris leur rythme de février avec un peu plus de boulot. Petit déjeuner à 6h, on commence à bosser vers 6h30 jusqu’à une pause d’une demi-heure vers 9h pour finir à 12h. L’après-midi, après 1 ou 2h de boulot, je pars marcher sur la plage, grimper, ou cuver la dernière soirée « thé & petit beurre »… </p> <p class="MsoBodyText">En plus du ramassage, j’ai l’honneur d’aider Tomoya à la taille des arbres. C’est très intéressant. Je me rappelais évidemment de mes cours de bio du lycée qui nous expliquaient plein de belles choses sur les plantes. Mais on comprend vraiment mieux en travaillant directement. A le place de faire chier les pauvres lycéens avec des heures de cours théorique, il faudrait mieux les envoyer 1 mois chez un fermier bio. Ca serait plus efficace, plus agréable et bien plus enrichissant. </p> <p class="MsoBodyText">Pour ne pas avoir trimbalé ma caméra pour rien, je me suis amusé à faire <span style=""> </span>un petit clip sur ma salle d’escalade perso à Noné beach. J’ai fait ce clip assez rapidement, vous me pardonnerez donc le montage moyen. Pour la musique, je n’ai pas d’excuse…</p>
<br /><div align="center"><object width="721" height="397"><param name="allowfullscreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="movie" value="http://vimeo.com/moogaloop.swf?clip_id=4177909&server=vimeo.com&show_title=1&show_byline=1&show_portrait=0&color=00ADEF&fullscreen=1" /><embed src="http://vimeo.com/moogaloop.swf?clip_id=4177909&server=vimeo.com&show_title=1&show_byline=1&show_portrait=0&color=00ADEF&fullscreen=1" type="application/x-shockwave-flash" allowfullscreen="true" allowscriptaccess="always" width="721" height="397"></embed></object><br /><a href="http://vimeo.com/4177909">Escalade à Noné beach</a> from <a href="http://vimeo.com/user979564">Kosellek Romain</a> on <a href="http://vimeo.com">Vimeo</a>.</div>
<br />
<br /> <p class="MsoBodyText"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoBodyText"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoBodyText">J’ai aussi commencé à filmer un peu la ferme, le boulot et les environs pour faire un petit clip pour attirer d’autres woofers.</p> <p class="MsoBodyText">Je ne sais pas encore combien de temps je vais rester à Ikumi ; peut-être un mois. Puis cette fois-ci, je partirai vers le nord, direction Yamagata-ken et la fameuse île d’Hokkaïdo. </p> <p class="MsoBodyText"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoBodyText">Je n’ai pas grand-chose à vous raconter sur cette dernière semaine, alors je vais vous livrer quelques pensées débiles, inconsistantes, et profondes sur le japon qui me sont venus à l’esprit durant ce voyage :</p> <p class="MsoBodyText" style="margin-left: 39.7pt; text-indent: -11.35pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Symbol;"><span style="">·<span style="font-family: "Times New Roman"; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 7pt; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></span><!--[endif]-->Un japonais qui fume (pas des cigarettes) trop à de petits yeux. Il ne voit plus rien.</p> <p class="MsoBodyText" style="margin-left: 39.7pt; text-indent: -11.35pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Symbol;"><span style="">·<span style="font-family: "Times New Roman"; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 7pt; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></span><!--[endif]-->Au japon, on aime les bonzaïs par complexe d’infériorité…</p> <p class="MsoBodyText" style="margin-left: 39.7pt; text-indent: -11.35pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Symbol;"><span style="">·<span style="font-family: "Times New Roman"; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 7pt; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></span><!--[endif]-->A Okinawa, la population veut le départ des troupes américaines (toujours stationnées ici depuis la 2de guerre mondiale). On les comprend la base est très grande, et il n’y a plus de place pour construire des Mc Donalds et des Starbuck.</p> <p class="MsoBodyText" style="margin-left: 39.7pt; text-indent: -11.35pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Symbol;"><span style="">·<span style="font-family: "Times New Roman"; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 7pt; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></span><!--[endif]-->Toujours à Okinawa, un grand japonais, c’est un américain.</p> <p class="MsoBodyText" style="margin-left: 39.7pt; text-indent: -11.35pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Symbol;"><span style="">·<span style="font-family: "Times New Roman"; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 7pt; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></span><!--[endif]-->Traditionnellement, il faut finir tout<span style=""> </span>son riz, car il y a 7 dieux dans chaque grain de riz et qu’il faut au fermier réaliser 88 étapes pour cultiver la principale nourriture japonaise. Par contre on peut dormir pendant les cérémonies religieuses sans problème.</p> <p class="MsoBodyText" style="margin-left: 39.7pt; text-indent: -11.35pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Symbol;"><span style="">·<span style="font-family: "Times New Roman"; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 7pt; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></span><!--[endif]-->Pour les journaux japonais, Besancenot est le principal adversaire de Sarkozy. C’est officiel le PS a disparu…</p> <p class="MsoBodyText" style="margin-left: 39.7pt; text-indent: -11.35pt;"><!--[if !supportLists]--><span style="font-family: Symbol;"><span style="">·<span style="font-family: "Times New Roman"; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 7pt; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal;"> </span></span></span><!--[endif]-->La langue japonaise est tellement subjective que même entre eux ils ne se comprennent pas. C’est normal qu’il n’y ait pas de grêve…</p> <p class="MsoBodyText"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoBodyText"><span style=""> </span>A propos de Okinawa, voici deux photos d’une manifestation de taille moyenne, celle-ci pour le départ des troupes américaines d’Okinawa (île qui ne fit rendu par les américains au Japon qu’en 1972 !) et l’arrêt de l’envoie de leur armée d’autodéfense en Irak et en Afghanistan. Et oui, depuis 1945, le japon n’a toujours pas d’armée au sens propre, mais une armée pour protéger son territoire. En 2001, discrètement, le parlement japonais changea la constitution pour autoriser leur force à soutenir des actions militaires à l’étranger. Mais finalement, les américains<span style=""> </span>ont toujours prétexté, pour légitimer leurs actions militaires, de défendre le peuple américain des terroristes musulman. C’est de l’autodéfense aussi…</p>
<br /><duv akig="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="800" height="533" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5315837369106595521%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DGv1sRgCIv0yPa4uvHIsQE" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div>
<br />
<br /><p class="MsoBodyText"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoBodyText">Et pour vous quittez avec le sourire, une pub sur un distributeur de boisson :</p>
<br />
<br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="800" height="533" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5325545395342828481%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DGv1sRgCLzH6Y2oxsXQvQE" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div>Romain Kosellekhttp://www.blogger.com/profile/12542750587910093979noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7487964342334538275.post-17402585291444297492009-04-05T04:51:00.000-07:002009-04-05T05:18:48.006-07:00Tourisme grand luxe...Je suis de retour après deux semaines de tourisme intensif avec ma mère !<br /><br />Encore une fois beaucoup de choses à raconter… <br />Mais comme j’ai beaucoup de photo, je vais laisser parler les images…<br />Avant l’arrivée de ma mère nous sommes allées avec Midori à la fête des lanternes à Kyoto. C’était superbe… Mon petit appareil a eu bien du mal à s’y retrouver dans cette nuit éclairé à la bougie, mais j’ai réussi quelques photos… (je vous conseille de ne pas être en contre jour pour regarder les photos, elle sont très sombres).<br /><br /><div align= "center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="800" height="533" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5315833329220506545%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DGv1sRgCI7EhrzEjvm2Vw" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div><br /><br />Le soleil faisant son apparition, je suis allé découvrir deux petits sites de blocs « près » d’Osaka. Le premier, Kitayama Koen était un site de granit perché sur une montagne avec une belle vue sur Osaka et Kobe. C’est une grimpe bien exigeante, tout sur les pieds, micro réglette dans les mains ! Rien à envier à bleau. (Désolé pour les non grimpeurs, c’est peut-être un peu obscur !) Malheureusement les blocs étaient un peu expo et tout seul sans crachpad, je n’ai pas pu faire grand-chose.<br />Le deuxième site fut Kasagi ! Un superbe amas de bloc le long d’une jolie rivière… Encore du granit mais plus proche du grés de bleau. Tout content, j’enfile mes chaussons, et me lance dans une belle dalle qui n’a pas l’air extrême. C’est vrai, elle n’était pas très dur, mais quand tes pieds sont à trois mètre du sol, que tes mains ton en adhérence, que le seul pied à ta disposition est une réglette fuyant et surtout qu’il n’y a ni crash ni pareur… tu ne fais pas le fier. Heureusement pour moi, mon engagement a du impressionner le groupe de grimpeur à côté (surtout une jeune fille, qui est aller prévenir ses amis), ils m’ont apporté leur pad pour que je puisse finir serein. J’étais assez fier de l’effet, impressionner des grimpeurs locaux (même si c’est pour ton irresponsabilité) à ton bloc d’échauffe… c’est la classe. Malheureusement, je n’ai pas réussi le dernier pas de la dalle et j’ai du désesclader, un peu honteux je l’avoue… Mais j’avais trouvé des compagnons de grimpe pour la journée ! <br /><br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="800" height="533" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5315835336225825185%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DGv1sRgCK_HjKy1utjbfQ" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div><br /><br />Le 23 mars, je suis allé chercher ma mère à l’aéroport, et le tourisme pouvait commencer ! Ma mère étant aussi chanceuse que moi, son arrivée coïncida avec la fleuraison des Sakura (cerisiers, pruniers et autres arbres à fleurs..) ! Donc les amis des fleurs vont être contents, les autres vont trouver la prochaine galerie photo un peu longue…<br /><br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="800" height="533" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5320714777033232177%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DGv1sRgCMn-pbubwb7FlwE" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div><br /><br />Puis après Kyoto, on est allé à Nara…<br /><br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="800" height="533" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5320717452479394177%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DGv1sRgCKDKutH2-ayDYA" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div><br /><br />Et comme c’était prévu, après Nara, nous sommes montés plus au Nord vers Kanasawa, où le mauvais temps m’a permi de battre mon record personnel de nombre de musée vu en une seule journée ! J’en profite pour faire une petite digression sur les musées au Japon. Globalement, ils sont nazes… Les musées modernes (généralement sur l’art moderne et contemporain) sont bien, voir très bien. Mais les vieux musées, les salles de trésors des temples et château, et autre salles d’expositions sont du niveau de ceux de la Corée du Nord il y a 40 ans ! <br /><br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="800" height="533" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5320717668904715073%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DGv1sRgCNumx4HF3__U_gE" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div><br /><br />Après un autre passage à Kyoto, nous nous sommes dirigés vers Hiroshima. Alors là une petite pause avant les images. Hiroshima est une belle ville, qui semble dynamique, et le soleil et les cerisiers rendaient vraiment l’atmosphère extrêmement agréable. C’est donc assez étrange de se balader par une belle journée de début de printemps, autour des monuments à la mémoire des victimes de la bombe. Nous sommes allés visiter le musée racontant en détails les événements qui ont conduit au 6 Août 1945, comment la ville a réussi à se relever et toutes les actions engagées par la ville et ses représentants pour demander la destruction des armes nucléaires. C’était un beau musée, sans pathos, sobre et très clair. C’est le genre de musée qui ne peut te laisser indifférent. Qui te retourne. Qui te met le nez dans toute l’horreur dont l’Homme est capable. Je pense que le seul musée qui me fit autant d’effet fut Tuol Sleng sur un centre de détention, de torture et d’extermination Khmer Rouge au Cambodge.<br /><br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="800" height="533" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5320717791245510737%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DGv1sRgCIqznpT3paijuwE" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div><br /><br />Après cette petite escalade à Hiroshima, nous avons passés deux nuits à l’île de Miyajima. Et là, à part le fait que l’île est superbe, le ryokan (auberge traditionnelle) où nous avons logé était merveilleux, que les temples sont très beau, il n’y a qu’une chose à dire : les grimpeurs japonais sont des cons ou des feignasses ! C’est plein de rochers, des blocs derrières tous les arbres, les belles petites falaises à l’ombre reposant des pins,… et pas une traces de magnésie, pas un bloc ouvert, pas le moindre spit !! C’est une honte !<br /><br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="800" height="533" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5320718136737508465%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DGv1sRgCISfmPCvjcmTBw" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div><br /><br />Sur le chemin du retour, nous avons fait une pause bien naturelle au fameux château d’Himeji. C’est autour de ce château que fut tourné Ran de Akira Kurosawa.<br /><br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="800" height="533" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5320718428971641585%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DGv1sRgCOPs5sWBzaj7YA" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div><br /><br />Enfin, pour que vous puissiez aller reposer vos yeux et enfin vous mettre à bosser !, nous sommes aller à Koyasan. Un regroupement de temple bouddhiste en haut d’une montagne. Nous avons logé dans un temple qui à part le fait que les employés avaient le crâne rasé et étaient habillés avec de beaux vêtements amples et bleues, il n’y avait pas grande différence avec le Ryokan de Miyajima. Ce qui était très bien, car le Ryokan était très confortable.<br /><br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="800" height="533" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5320718636884083009%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DGv1sRgCMnD5a2K4o3GPA" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div><br /><br />Et juste pour me la péter grave, voici deux photos de la vue de notre hôtel à Osaka :<br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="800" height="533" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5320718544106450993%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DGv1sRgCMC3ufmB-qmoPg" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div><br /><br />Après, c’est deux semaines de tourisme grand luxe, je retourne vers Ikumi et ma ferme de tomates pour aider Tomoya qui en a vraiment besoin…<br /><br />Pour finir, puisque maintenant j'appartiens à la communauté très fermé des bloggueurs de voyage, je tiens à vous annoncer que depuis le 1er février (ouverture du blog) jusqu'à aujourd'hui, le blog à reçu 423 visites et surtout 162 VUA (visiteurs uniques absolues, c'est à dire que si tu viens deux fois sur mon blog tu n'es compté qu'une fois) de 15 pays différents ! La classe, non ?Romain Kosellekhttp://www.blogger.com/profile/12542750587910093979noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7487964342334538275.post-75798390495321893132009-03-16T17:49:00.000-07:002009-03-16T20:36:29.950-07:00De la mer aux montagnes...La dernière semaine à Ikumi s’est déroulée aussi bien que les trois précédentes. Nobuko a continué à s’occuper de nous chaque après-midi. Ainsi, elle nous a fait découvrir la succession de cascade de Todoroki. Jolie endroit sacré, ou chaque année les moines rentrent dans la grotte de la dernière cascade pour prier. Etrangement les femmes ne sont pas autorisées. Même dans une des religions les plus ouvertes de la planète l’ouverture d’esprit, l’égalité entre les Hommes,… sont encore bien mises en avant ! Le lendemain, elle est allé avec Majna à un cours de Yoga et nous a déposé avec Andreas dans un superbe Onsen au milieu des montagnes et des forêts… Nous y sommes restés 3h !!<br />Puis le dernier week-end est arrivé. Majna, Andreas et moi partions tous les trois le lundi. Donc sans surprise, nous avons eu le droit à une belle soirée de départ avec Thé et petits gâteaux à volonté… Nous avons fini très heureux !<br />Ce mois à Ikumi fut superbe. Et j’ai découvert un peu après que cet endroit allait me manquer plus que je ne le pensais… Mais le rendez-vous fut donné avec Tomoya : je reviendrai, au pire, cet été pour apprendre à surfer, continuer les cours d’escalade et peut-être construire un pan d’escalade dans la maison !<br /><br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="600" height="400" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Frkosellek%2Falbumid%2F5313268155538539473%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DGv1sRgCPzf5cOg46azwgE" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div><br /><br />Le lundi matin, après quelques au revoir et autre « take care », Tomoya me déposa près d’un parking sur la route 55 ; le meilleur endroit selon lui pour faire du stop en direction de Kochi. Mon objectif : faire du stop jusqu’à Kochi, puis continuer vers Sukumo en stop ou en train si personne ne veut de moi. Ce soir, mon ferry vers l’île de Kyushu part à 23h30 ! Armé de ma pancarte que Tomoya m’a écrite en Japonais, je tends le pouce, fais un beau sourire et regarde les voitures me dépasser… J’ai fait assez peu de stop dans ma vie. Je me rappelle particulièrement une journée de stop sous la pluie à Grenoble pour rejoindre le pied d’une grande voie où avec Sam nous avons « stoppé » pendant une heure peut-être devant l’entrée d’une voie rapide en se rendant compte un peu tard que ce n’était pas la bonne direction… Donc ce lundi à 8h du matin sur la route 55 de l’île de Shikoku, je tends mon bras et mon pouce. Au début un peu timide. Puis je prends de l’aisance, bombe le torse, souris de manière plus prononcé, insulte les voitures qui ne s’arrêtent pas (en français je prends peu de risque). Il y a en gros 4 types de voiture : les camions, les surfeurs dans leur van, les fermiers dans leur camionnette et les rares riches avec de bel voiture pleine de place… Au bout d’un quart d’heure, une jolie surfeuse s’arrête avec son van plein de planche de surf. Malheureusement, elle va à Ikumi… Puis, peu après un fermier, l’air bourru et pressé. Mais l’allure ne reflète pas toujours le cœur des gens. Encore une fois il ne va vraiment pas loin et je préfère rester à ma place. Puis une décapotable s’arrête sur le parking pour une pause toilette. Je me prends à imaginer aller à Kochi dans une décapotable, surtout que la journée est très belle… Et, ma chance refaisant surface, le propriétaire de cette Mazda roadster me fait signe : « kochi ? », « Aie » (oui en japonais), « ok ! ». Je n’en reviens pas ! J’attrape mon sac, puis mon deuxième sac, puis mon carton de tomates (que Tomoya m’a donné pour remercier les voitures qui me prendraient), et je cours vers la voiture. Le sac est trop gros pour le petit coffre…Mais c’est mal me connaître, je ne vais pas laisser passer l’occasion de voyager dans cette voiture ! Je force un peu avec ma délicatesse légendaire, et le tour est joué ! Me voilà donc dans cette Mazda bleue nuit, lunette de soleil, cheveux au vent, clope au bec (en plus le mec est fumeur..), roulant sur la route qui longe la superbe côté sur l’océan pacifique. Le bonheur ! La conversation s’engage. Shinji est sur l’île juste pour rouler et profiter de sa belle voiture. Il a pris le ferry ce matin pour Shikoku à 4h et veut faire le tour de de l’île en une ou deux journées… Discrètement je glisse que je vais jusqu’à Sukumo de l’autre côté de l’île. Il sort sa carte, regarde l’heure : « ok ! ». Donc ma journée auto-stop de Ikumi à Sukumo se résume à 25min d’attente sur un parking, puis 8h de ballade dans belle voiture décapotable… La classe ! Et maintenant je suis une star au japon (allez jeter un œil <a href="http://minkara.carview.co.jp/userid/236410/blog/12361762/">par ici et regardez les dernières photos</a>)<br /><br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="600" height="400" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Frkosellek%2Falbumid%2F5313275433302409969%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DGv1sRgCKa1tczygcKikwE" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div><br /><br />La suite du voyage fut moins idyllique… Arrivée à Sukumo vers 16h30, j’ai 7h d’attente… Heureusement, je trouve une prise électrique qui me permet de regarder un film sur mon Pc. 23h30 j’embarque pour Saiki sur l’île de Kyushu. J’arrive à 2h30 du matin… Mon objectif était de dormir dans le port. Mais ce dernier ferme. Je me retrouve à 3h du matin au japon, chargé comme une mule, sous la pluie (annonçant la couleur pour la prochaine semaine), à marcher vers la gare espérant que cette dernière soit ouverte. Par chance ce fut le cas. Malheureusement, le prochain train pour Nobéoka est à 6h30… Je suis crevé, j’ai faim et froid. Je sors une deuxième paire de chaussette, mon duvet, je me blottis dans un coin et essaye de dormir. Je pense que j’ai pu entr’apercevoir ce que peuvent être les premières nuits dans la rue d’une personne fraîchement sans domicile. Tu te réveilles au moindre bruit. Je n’avais pas peur, mais j’avais honte. Vers 5h, un premier train arrive, trop honteux, je range en vitesse mon duvet, me lève, et fait comme si de rien était… C’est vraiment une étrange sensation. Puis heureusement, à 5h30 la salle (chauffée !) d’attente de la gare ouvre. Je ne me rappelle pas le trajet entre Saiki et Nobeoka, j’ai dormi tout du long… Puis toujours sous la pluie, 1h30 d’attente à Nobeoka, une heure de bus jusqu’à Takachiro, attente, bus jusqu’à Kawachi, attente, bus jusqu’à Tsuru ! Il est 14h20. J’ai voyagé plus de 30h dont la moitié à attendre. J’ai toujours aussi faim (j’ai mangé tout mes gâteaux et entamé le carton de tomate), je suis toujours aussi fatigué, il pleut toujours, j’ai froid, mais je suis arrivé ! 14h30 je vois arrivée la voiture que je devine être celle de Shu-san mon futur hôte. <br />Shu-san travaillait dans le médical à Tokyo avec sa femme, Hai-san, psychologue. Puis il y a deux ans, il a décidé de tout plaquer pour les montages de Aso. Il s’est lancé dans un projet un peu démesuré à mon avis, mais très beau. A côté de la maison de ses parents (eux aussi fraîchement débarque de Tokyo) il a acheté un grand terrain. L’objectif construire une petite green house, la maison familiale, deux guest houses pour accueillir des enfants handicapés, et démarrer quelques plantations ! Pour le moment Hai-san et Shu-san habite à 15min en vélo dans une ancienne école élémentaire. Ce coin de montagne que l’on appelait avant Okudari-Ginza en référence au quartier des affaires de Tokyo, a vu doucement sa population diminuer, puis il y a 17ans faute d’enfant, l’école a fermé. Maintenant, autour des anciennes salles de cours laissées à l’abandon, la famille habite l’ex maison du principal, et nous habitions une chambre aménagée dans l’ancien gymnase, le reste du gymnase servant d’établi, de range merde, de grange,…. Sur le parking, un préfabriqué sert de bureau à des ouvriers travaillant sur un chantier de barrage un peu plus loin.<br />Et dans ce beau bordel, il y a Tora (tigre en japonais), piupiu et les trois monstres : Got-chan(1ans), Ten-chan (3ans) et Mana-chan (5ans) !<br />Les premiers jours ont été un peu durs. Le froid, la pluie, les enfants qui crient, pleurent, court, sans s’arrêter, pendant le repas, au petit déjeuner,… et cela faisait un sacré contraste avec Ikumi et ne faisait qu’augmenter mes regrets d’avoir quitté Ikumi… Puis petit à petit tu t’habitue et tu comprends que c’est un cercle vicieux : tu n’es pas bien, donc pas très agréable, donc on t’accueille moyennement bien, donc c’est de pire en pire… Je me suis donc ressaisit et même si les enfants ont continué à me casser les oreilles, j’ai pu profiter des premiers jours de beau temps avec les sourires.<br /><br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="600" height="400" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Frkosellek%2Falbumid%2F5313585214624046353%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DGv1sRgCL2njqj94ejXmgE" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div><br /><br />A merriemont (nom de l’endroit où Shu-san a commencé son grand projet), nous avions deux types de boulot : couper des arbres quand il pleuvait, et finir le toit de la green house quand le temps le permettait. Deux jobs bien intéressant, contrastant encore avec le travail à Ikumi mais cette fois-ci en bien ! Mais un autre problème m’est apparu. Shu-san réfléchit. Il réfléchit beaucoup. Ce qui fait qu’on attend beaucoup… Un peu trop… Mais on s’habitue à tout…<br />Donc après Tomoya le pauvre planteur de Tomates, j’étais chez la famille nature ! Chauffage au bois, vaisselle a l’eau chaude uniquement, toilette sèche (pour la grosse commission, pour pisser c’est n’importe où dehors !), un bain commun pour toute la famille (pas de douche), … Plutôt intéressant comme mode de vie. Et pour les enfants, c’est l’apprentissage par l’expérience, les parents se sont des casques bleus, jamais un mouvement ! Gotchan (1ans je le rappelle) monte sur la table et saute a 2 millimètres du coin de l’étagère, c’est pas grave, Mana-Chan frappe son frère, c’est pas grave, Tenchan balance le gros bus en bois dans le dos d’un wwoofer pendant le diner, c’est pas grave,… Je n’ai jamais entendu les parents élever la voie malgré toutes les conneries que les gamins faisaient… Hallucinant !<br />Malédiction ou hasard malsain, mardi dernier la grand-mère de Shu-san est morte. Il est donc allé à Tokyo pour l’enterrement. Et me revoilà, responsable du boulot ! Avec moi, il y avait Ochi-san un woofer japonais et Ik un woofer Thaïlandais. Je peux vous dire que sans Shu-san pour nous ralentir et réfléchir, on a sacrément bien bossé ! Ochi-san est un japonais caricatural. Il étudie le buisness, veut faire un MBA aux Etats-Unis, puis travailler dans une grosse compagnie pour faire « big big money » ! Et pourquoi ? Vers 40 ans il veut se retirer à la campagne et construire sa maison en bois ! Il veut aussi aller vivre en Alaska… Et à savoir s'il est bouddhiste, il répond plutôt Shintoïste mais parfois bouddhiste, ou chrétien, ça dépend... Ik lui a étudié la philosophie et l’économie à Londres puis a travaillé 3 ans en tant que traders sur les marchés mondiaux du sucre. Mais il paraît que le milieu se porte plutôt mal en ce moment, il est donc revenu faire un MBA à Bangkok.<br />Au final, le travail me plaisait bien, mais je me sentais pas très bien dans la vie quotidienne, et après quelques jours de beau temps la pluie allait revenir, j’ai donc décidé de partir vendredi dernier. <br />Et me revoilà dans les transports en direction de la ville d’Aso. J’espérais pouvoir y passer une journée et faire une belle randonnée de 5h dans autour de cette fameuse caldeira, mais le temps n’en avait pas décidé ainsi. Le vendredi le sommet était fermé à cause du vent et il n’annonçait rien de très encourageant pour le samedi. J’ai donc poussé directement jusqu’à Beppu sur la côte. Beppu est une petite ville pleine d’un charme simple où on s’y sent vite bien. J’ai trouvé un bonne guest house pas cher avec Internet et café à volonté ! Et après 2 mois à manger bio végétarien, je n’ai pu m’empêcher d’aller manger à Mc Do, que du bonheur ! La curiosité de Beppu est sont activité thermale. En plus des nombreux Onsen, on peut y prendre des bains de sable chaud. C’est au début un peu perturbant d’être totalement coincé sous plusieurs kilogrammes de sable, mais c’est vite très agréable et après la longue marche de trois heures pour aller voire les fameux enfers de beppu ce fut une renaissance… En effet, le matin je m’étais décidé de passer au port pour réserver mon ticket de ferry pour le soir même en direction d’Osaka, puis de monté sur les hauteurs de Beppu à pied (car j’aime marché et que je suis radin), pour visiter les enfers de Beppu ! « Les principales curiosités de Beppu sont les enfers, une série de sources chaudes où l’eau émerge du sol en gros bouillonnements, souvent avec des effets inattendus » selon le Lonely Planet. Quelle déception... C’est naze ! Mais vraiment naze ! Je n’ai pas d’autres commentaires et je vous laisse regarder les 2 photos… Puis le soir, comme prévu, je pris le large pour 11h de ferry en direction d’Osaka.<br /><br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="600" height="400" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Frkosellek%2Falbumid%2F5313591574078472945%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DGv1sRgCJGn2pX3rpeXbg" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div><br /><br />Mon retour à Osaka a commencé plutôt rapidement. Dès le dimanche nous sommes allé voir un match de Volley-ball professionnel avec ses supporters idiots, ses joueurs blessés et ses sponsors omni présent… Puis nous sommes aller dîner à Osaka avec des amis à Midori et nous avons, encore une fois, fini très très heureux… Je me suis retrouvé dans une situation que j’avais déjà connue au Laos. Un ami de Midori était allé en Thaïlande et me raconte qu’il y a beaucoup de jeunes filles dans les bars. J’enchaîne sur le couplet « la prostitution est gros problème en Thaïlande,.. » et je réalise que pour lui ce n’était pas un problème du tout… Il a 26 ans, est professeur d’anglais, plutôt cultivé, très gentil,… incompréhension totale des deux côtés… on change de sujet.<br /><br /><br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="600" height="400" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Fvpc.blog%2Falbumid%2F5313952055392961393%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DGv1sRgCLn80OLp2pyVngE" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed><p>Les deux dernières photos sont des vidéos, cliquez sur l'image pour les visionner</p></div><br /><br /><br />Cela fait du bien de retrouver une maison où il ne fait pas 5°C, où les chauffages fonctionnent, où tu fais la vaisselle avec de l’eau chaude,… et retrouver la ville, l’agitation, le monde… Cette semaine je veux glander et aller au cinéma ! Tout ceci va sûrement vite m’ennuyer, mais en ce moment, c’est fort agéable.<br />Bien que je me force à apprendre le japonais tous les jours (ou presque), je ne suis pas prêt de tenir une conversation. C’est une des langues les plus « stupides » que je connaisse ! Premièrement, elle laisse tellement la place à l’interprétation que même entre eux il ne se comprenne pas toujours. Deuxièmement, l’écriture est tellement compliquée, que la plupart des japonais ne peuvent pas lire tous les caractères. Un matin, Tomoya prend le journal, commence à lire un article, puis, car il y a trop de Kanji (ces fameux caractères chinois), il renonce… De même, leur premier ministre se fait régulièrement ridiculiser car il fait des erreurs en lisant des discours se trompant de prononciation sur certains Kanji… <br />Par contre, il ne sait peut-être pas lire les Kanji, mais leur premier ministre, Taro Aso, est bien généreux. Il a accordé cette année 12000Yen à toutes les personnes domiciliées Japon. Dont je fais parti depuis Janvier ! Je devrai donc recevoir près de 100euros de la part du gouvernement Japonais ! En effet, je suis allé m’inscrire à la mairie de Neyagawa (où habite Midori) en bon citoyen. Chose bien étonnante, au bureau d’enregistrement des étrangers personne ne parle le moindre mot d’anglais… Je ne sais pas comment ça se passe en France, mais je trouve ça d’une absurdité des plus profonde !<br />Toujours sur la politique, vous avez peut-être vu la vidéo du ministre de l’économie dont je vous parlais dans mon dernier post. Sachez qu’il a démissionné ! Et quand je parle de l’épisode Nico à son premier G8, les japonais ont du mal à comprendre comment il a pu garder son poste… <br />Cela va faire deux mois que je suis parti. J’ai déjà des souvenirs plein la tête, j’ai appris des choses aussi différentes que cultiver des tomates, utiliser une tronçonneuse, préparer le Miso, j’ai perdu 2 kilos, j’ai fait des dizaines de rencontre, … je suis vraiment heureux de la tournure de ce voyage et j’espère bien continuer sur cette voie ! Je suis sûrement bien loin de ma liberté tellement souhaitée, mais en tout cas je pense être sur le bon chemin… On ne se rend pas compte à quel point le temps nous manque dans nos vies quotidiennes et à quel point il est important pour se construire, pour laisser son esprit suivre ses questionnements et essayer d’y apporter des réponses.<br />Je vais passer une petite semaine chez les Kujime en attendant ma mère qui arrive pour 2 semaines lundi prochain. Une semaine de calme, de repos, de lessive, de bonne bouffe, de réponses aux mails,… et surtout une semaine pour trouver mon prochain hôte pour mi-avril… Un centre équestre ? Une île de l’extrême sud ? Une ferme dans l’ouest du Honshu ? On verra bien…Romain Kosellekhttp://www.blogger.com/profile/12542750587910093979noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7487964342334538275.post-84471189223921340872009-02-28T00:53:00.000-08:002009-02-28T00:54:47.184-08:00Dernière semaine à IkumiLes journées se suivent et se ressemblent. Les tomates rougissent, nous récoltons tous les jours maintenant. Et le rythme ne va pas arrêter de s’accélérer. La semaine a été pluvieuse, très pluvieuse et donc avec peu de soleil et un fort taux d’humidité ; tous ce qu’il faut pour faire le bonheur des bactéries ! Donc tandis que l’un d’entre nous récolte, les autres se battent pour éliminer toutes les feuilles infectées ! Une semaine pour faire toute la green house, et on recommence du début !!! <br /><br />Comme tous les samedis, la semaine s’est terminée par une petite fête très calme ambiance « tisane et petit beurre » comme vous pouvez le voir sur les photos. Majna et Andreas s’étaient mis aux fourneaux pour faire goûter à nos amis japonais la cuisine allemande. Avec Andreas, on a profité de l présence de Shié pour se faire couper les cheveux. Et on a terminé vers 21h (ou un peu après) en allant tous se coucher très gentiment… Le lendemain, Chisato ou Chi pour les fainéants (que j’écrivais Shi dans les légendes de photo précédente) nous a fait faire un road trip vers le cap de Muroto. Superbe malgré la pluie. Et comme la soirée de la veille fut très calme, nous étions en plein forme et donc une journée voiture, restaurant, café convenait parfaitement. <br /><br />Comme prévu Tomoya s’est absenté trois jours pour visiter sa mère à Yokohama. Et j’ai assuré en tant que gérant de ferme ! J’ai eu l’honneur d’accueillir de nouveau travailleur. Des travailleuses exactement, d’origine japonaises, ayant grandis en hollande, elles sont arrivées à 50 mardi dernier ! Une dizaine est déjà morte cette semaine ; la fatigue du voyage. Elles devraient rester 3 ou 4 mois pour permettre aux tomates de se reproduire. Elles s’habituent tranquillement à leur nouvelle maison. Ca n’enchantait absolument pas Majna de travailler dans la green house avec ces demoiselles, mais finalement la cohabitation avec les abeilles se passe très bien !<br />Pendant l’absence de Tomoya, Nobuko est venu s’occuper de nous et faire à manger. Dans la pratique on a autant cuisiné qu’elle, mais cette japonaise excentrique ne s’arrêtant jamais de parler, et parlant haut, a apporté une ambiance « papa n’est pas là, la baby-sitter est un peu folle, mais on s’amuse beaucoup ! ». <br />Mercredi soir, nous sommes allés avec elle prendre l’apéro chez des amis. Et quels amis ! Nous sommes arrivé vers 16h dans un établi de menuisier donnant directement sur la plage, servant aussi de maison quand monsieur ne veut pas rentrer chez lui. Quand Nobuko nous a dit qu’on allait chez des amis surfeurs je m’imaginais des jeunes trentenaires un peu hippies. Nous avons donc été accueillis par trois fringants alcooliques d’environ 40, 65 et 80ans ! Ils étaient déjà totalement… contents ! Ils ne nous ont pas laissé le temps de nous asseoir pour nous servir bière et saké pour que nous rattrapions notre retard de bonheur. Bières, shutsu, tempuras maison, poissons fris, discussions en anglo-japonais-langage des mains, se sont enchaînés jusqu’à 21h. J’adore ces soirées entre alcoolique ne parlant pas la même langue mais faisant tous les efforts possibles pour communiquer. On apprend bien plus sur un pays avec des alcooliques ne parlant que deux mots d’anglais qu’avec de propres bourgeois ayant travaillé en Europe et au USA. Nous sommes repartis, très heureux, avec du riz, des patates douces et un micro onde !<br /><br /><div align='center'><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="400" height="267" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Frkosellek%2Falbumid%2F5307762417505086273%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DGv1sRgCOTb3MyaoJrkYg" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div><br /><br />Aujourd’hui, j’ai effectué mais dernières heures de travail dans la green house de Tomoya. Je pars lundi pour la préfecture de Kumamoto (et dimanche est mon jour de congé). Le trajet jusqu’à Takamori va être de toute beauté. Départ prévu, lundi 8h du matin, direction en stop pour Kochi (2h) puis encore du stop jusqu’au port de Sukumo sur la côté est de l’île de Shikoku (6h). Le ferry est à 23h30, arrivé à Saeki vers 2h30 du matin. Nuit dans le port. Puis train jusqu’à Nobeoka (1h) et auto stop jusqu’à Takachiho. Enfin un dernier bus m’emmènera à Turu, où mes nouveaux hôtes devraient venir me chercher… J’espère arriver avant la nuit de mardi ! <br />Ikumi va me manquer. Tomoya, Shié, Chisato, Nobuko, les tomates, Beebee l’abeille, la plage, … Mais je suis heureux d’aller découvrir une nouvelle partie du Japon. Je serai dans la région d’Aso, où se situe la plus grande caldeira en activité au monde. Après la plage, les montagne ! Je ne sais que peu de chose sur mes nouveaux hôtes. Je vous en dirai plus la semaine prochaine. <br />Kkyushu me voilà !Romain Kosellekhttp://www.blogger.com/profile/12542750587910093979noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7487964342334538275.post-59870319203023748162009-02-19T23:55:00.000-08:002009-02-20T00:01:54.771-08:00Prendre soin des tomates, c'est fatigant !Rire jaune. J’avais déjà fait l’expérience de cette expression en Thaïlande lorsqu’un pêcheur nous avait dit en rigolant que son fils était mort l’année passée. C’est avec ce même rire gêné d’exposer ses problèmes que Tomoya m’a annoncé que sa mère avait un cancer et allait sûrement mourir dans le mois. Il doit donc retourner à Yokohama quelques jours, et va me laisser la responsabilité de ses précieuses tomates ! En deux semaines je suis passé d’ouvrier à gérant intérimaire ! S’absenter trois jours juste au moment où les tomates commencent à rougir, ne l’enchante vraiment pas. Par contre l’imminente mort de sa mère n’a pas l’air de la toucher. C’est assez étrange. <br /><br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="400" height="267" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Frkosellek%2Falbumid%2F5304782399338504433%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DUz2ews4fK0w" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div><br /><br />Le temps passe vraiment vite. Un mois que j’ai quitté Paris, plus de deux semaines que je suis à Ikumi. Nous continuons de prendre soin des tomates, avec un œil inquiet sur les feuilles mortes, la température, le taux de nitrogène dans le sol,… On enlève les pétales morts des tomates, on coupe les feuilles pleines de bactérie, on fabrique des boites, on asperge les nouvelles fleurs. En effet, malgré son envie d’être 100% bio, Tomoya s’est résigné, pour des raisons financières, à asperger, en hiver, les fleurs d’hormones pour leur donner un coup de pouce pas super organique ! Mais on fait ça à la manière bio ! Un petit pulvérisateur, une fleur par une fleur,… Encore un long travail vu le nombre de pieds de tomates. Heureusement, dimanche dernier, deux autres Wwoofers nous ont rejoint. Un couple d’allemand de 25/30 ans. Leur aide est précieuse et leur compagnie agréable. Bien sûr j’ai profité de cette délégation allemande pour leur signaler que l’on avait déjà des chanteurs de merde, et le Québec pour les chanteuses hystériques, donc s’ils continuaient à faire passer la frontière aux Tokyo hôtel, ils allaient droit vers la troisième guerre mondial où pire notre Razmokette à talonnettes nommerai Bachelot ambassadeur à Berlin ! <br /><br />C’est curieux la manière dont nous fonctionnons. Moi, parisien d’adoption, étant plus à l’aise à casser des murs (ou autre) plutôt que travailler avec minutie, dont les seuls légumes que je mangeai étaient ceux de mon Kebab, … Je me retrouve à Ikumi, village de 120 personnes, à enlever des pétales morts dans un amas de branches de tomates fragiles, à ne manger que des légumes et de temps en temps du poisson, … et je suis heureux. En parlant de poisson, ceux qui me connaissent un peu plus, savent qu’en France je mange du poisson régulièrement. Il m’est même arrivé d’en manger deux fois par an. Je suis un passionné des arêtes. Je me suis retrouvé à manger un demi poisson dans une soupe avec des baguettes. C’est un peu comme manger des crevettes en les décortiquant avec sa fourchette et son couteau !<br />Le seul vrai lien avec ma vie d’avant, est qu’on piccole tous les soirs ! Et évidemment, pour économiser, on brasse notre bière ! Que du bonheur !<br />Ma vie de fermier continue donc tranquillement, entre le boulot, les soirées, l’Onsen, l’apprentissage difficile des origamis et du japonais, les balades sur la plage et l’escalade (j’ai encore trouvé de nouveau blocs assez important pour me faire un pan naturel face à l’océan pacifique…).<br />Aujourd’hui, j’ai eu l’honneur de faire la première récolte de tomates ! Bien rouge, goûteuses, avec la taille d’un pamplemousse, un vrai régal ! <br />Comme Tomoya a besoin de moi, je vais rester quelques jours supplémentaires et ne partir vers l’ouest que jeudi prochain vers la montagne Aso. <br /><br />Sinon quelques anecdotes intéressantes sur le Japon. Vous avez peut-être vu sur Internet la vidéo du ministre de l’économie Japonais totalement bourré à une réunion du G7 (il espère peut-être épousé une chanteuse ex top model …). Son excuse fut encore plus minable que celle de notre président talonitto lors du même incident : il n’avait pris que des médicament ! Sachant que Tomoya soigne son rhume en buvant sa bière et du saké, ceci explique peut-être ce-là. <br />Autre petite histoire drôle, vous connaissez peut-être les rice cake. Ce sont des boules de riz très dense et gluant avec lesquels tu peux colmater un trou dans la coque de ton bateau. Au japon, c’est une tradition, on mange ces rice cake à noël. Et qui sort-on deux fois par ans, à noël et à la toussaint ?? Nos vieux ! Alors chaque mois de décembre, les présentateurs télé répètent inlassablement de nombreuses recommandations : mangez doucement, ne parlez pas aux anciens pendant qu’ils mangent pour ne pas les déconcentrer, buvez du saké avant pour faire glisser… Malgré ces ultimes conseils, près de 100 personnes meurent chaque année étouffés par un rice cake…<br />Sinon, j’ai un conseil pour Nico. Alors si quelqu’un le connaît donnez lui l’adresse de mon blog. Le chômage est un véritable problème ! Le japon a trouvé une bonne manière de le résoudre. Il a tout simplement adapté à l’ensemble du pays les méthodes de notre DDE. Tu embauches des personnes à rien foutre, et pour ne pas qu’il s’ennuie, tu en embauche au moins deux ! C’est hallucinant, le nombre de job où les gens ne servent à rien. Pour rester dans le monde de la DDE, lorsqu’il font des travaux, et doivent bloquer une partie de la route, ils mettent des barrières, des trucs qui clignotent, des signes au sol,… pour l’instant tout est normal. Mais en plus, ils ajoutent deux mecs avant et après avec des drapeaux pour demander aux voitures de ralentir et les saluer, deux ou trois mecs de chaque côté pour gérer l’alternance des voitures, deux mecs pour demander aux voitures de ne pas rouler trop vite au niveau des travaux, plus un mec de chaque côté pour faire la circulation des piétons ! Tout ça pour deux mecs qui bossent sur le chantier…Si en plus les travaux sont au niveau d’un carrefour, ce n’est plus 12 personnes mais 30 qui sont là pour gérer la circulation ! Chez nous on embaucherait plutôt des noirs ou des arabes, chez eux c’est des vieux, qui passent donc leur journée dans le froid et le vent debout à faire des signes aux voitures… J’ai aussi vu des mecs (dans tous ces boulot inutiles, ce sont toujours des hommes) arrêter les voitures (au niveau d’un feu rouge) pour aider à la sortie d’un parking, des mecs qui ne font que dire bonjour, ou qui protège le piéton tête en l’air d’un trou dans le trottoir d’au moins dix centimètres, déjà signalé par des barrières et des panneaux bien sûr ! Evidemment, vous allez me dire que les entreprises n’ont pas les moyens d’embaucher autant de monde. C’est sûr qu’il va falloir faire des concessions ! En premier, tu arrêtes le smic, tu t’arranges pour que les juges des prud’hommes ne puissent plus bosser, tu crées des contrats avec des périodes d’essai de deux ans,… Je connais un cow-boy Texan qui vient de quitter son taf qui pourra très facilement conseiller Nico pour ce genre de détails.<br />Petite chose étrange au japon, alors que les villes ressemblent par leur propreté à des hôpitaux, les plages sont déguelasses ! Tu te retrouve à admirer la puissance de l’océan pacifique, plongé dans des réflexions telles la taille de l’homme dans l’univers, les droits de l’homme sur la nature, la liberté des oiseaux, la beauté du couché de soleil, et ce que tu vas manger ce soir, les pieds entre des bouteilles en plastique, les sandales, les hameçons, … avec la mer qui te dit d’une vague bien ironique : « excusez-moi mais je crois que tout ceci est à vous ».Romain Kosellekhttp://www.blogger.com/profile/12542750587910093979noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7487964342334538275.post-74132459166959196222009-02-08T23:00:00.000-08:002009-02-08T23:06:06.666-08:00Romain à la fermeMa mère m’a souvent dit que ma principale qualité était ma chance. Encore un fois, j’ai de la chance. J’ai donc quitté Osaka pour la province de Kochi sur l’île de Shikoku. L’ambiance de ma destination s’est révélée dès la montée dans le bus : il y avait 4 personnes en tout et nous n’avons pris aucun passager en route. Le paysage était superbe. De la gare de bus de Osaka, tu traverses le quartier des affaires, tu longes le port, puis tu traverses la banlieue en longeant l’océan jusqu’à Kobe. De nouveau tu longes le port (de Kobe cette foi-ci) puis tu te diriges vers le premier des deux ponts gigantesques qui vont t’amener sur l’île de Shikoku. Une fois sur Shikoku, on a longé l’Océan Pacifique pendant 2 bonnes heures. Je quittais enfin les grandes métropoles surchargées. A 17h45, le car s’est arrêté à Ikumi. Le terminus du bus et aussi le mien. Il n’y avait plus que moi dans le bus. Tomoya m’attendait dans sa minuscule camionnette (qu’a dut être distribué gratuitement car je crois que tous les habitants d’Ikumi ont la même). J’allais enfin commencer mon nouveau métier de Wwoofer !<br />Ikumi est un village d’environ 1500 habitants, pour la majorité des fermiers. Posé au pied des montagne et les siens dans l’Océan Pacifique. C’est un endroit superbe. Calme, silencieux, parsemé de magasin de surf,… C’est un peu irréel. Depuis quelques jours, je suis donc dans ce village à l’autre bout du monde, et j’y suis bien.<br />La journée commence à 7h avec le petit déjeuner (et Tomoya m’a averti aujourd’hui que le soleil allait se lever plus tôt et donc nous aussi…). Un bol de riz avec un œuf cru, une miso soup, quelques restes de la veille, un café, une clope, Tomoya lit le journal des agriculteurs et m’annonce tous les matins qu’il n’y a rien d’intéressant. 7h30 on enfile nos bottes et on se dirige vers la serre à une trentaine de mètre. A Ikumi, j’ai enfin retrouvé un soleil qui chauffe. Un soleil qui brille sans pollution. A nuit est froide (environ 3° et la maison n’est ni chauffée ni isolée…) mais il fait bon de sortir et de toutes les façons, il fait déjà 12° dans la serre. Dans une heure, on devrait atteindre les 24° nécessaire aux précieuses tomates de Tomoya. Il ne cultive que des tomates (et quelques légumes pour sa consommation personnelle). Dans la serra il y a 1800 pieds de tomates et cette année, Tomoya aimerai récolter 15 tonnes. <br /><br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="400" height="267" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Frkosellek%2Falbumid%2F5300685492782517697%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3Dwvo7FQoxIxQ" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div><br /><br />Mon premier boulot fut d’enlever les pétales morts sur les tomates. Le deuxième fut de couper les feuilles malades. Je passe donc ma matinée à quatre pattes, debout, penché, à genoux,… à couper et à cueillir. Une rangée compte environ 60 pieds. Pour le moment, on ne s’occupe que de la moitié de la serre. C’est étrange, le boulot n’est pas particulièrement fatigant mais tu es vite exténué. Et mon dos déjà fragile est mis à rude épreuve. Mais qu’il est bon de refaire quelques choses de ses mains, de produire…Et ce travail, routinier, répétitif, est tellement reposant pour la tête. Pendant mes 6 heures de travail quotidienne (réglementé par l’organisation Japonaise du Wwoofing), j’ai le temps de penser, réfléchir, rêver, chanter (dans ma tête je vous rassure),… Et il y a un moment où tu comptes. Un peu moins de deux heures pour enlever les pétales d’une rangée, 60 pieds par rangée, 15 tomates par pieds, soit un peu moins de 2 minutes par tomates. Il y a 1800 pieds. Ce n’est pas fini… Aujourd’hui j’ai fini de m’occuper de six rangées, ça en fait des tomates ! <br />Tomoya est un agriculteur bio. Pas produit chimique, pas de pesticide, … Que des éléments naturel. Par exemple, pour ajouter du magnésium, il laisse tremper une pierre (riche en magnésium, trouvée sur Internet) dans une grande poubelle d’eau, et le tour est joué ! Pareil pour le potassium. Puis il y a tous ces produits à base de poisson (qui put !!!),…C’est sûrement assez basique, mais pour moi ne connaissant pas le monde du bio (ni des légumes à dire vrai), les journées sont pleines de découvertes ! (Si vous avez des questions n’hésitez pas, je demanderai les réponses)<br />Mon hôte a un peu plus de 35 ans. Ancien salarié de boite de pub à Tokyo, il a tout planqué, fait deux ans d’études pour apprendre les bases du métiers et est venu se perdre à Ikumi. Voyageur, surfeur, rouleur en vélo, cultivé et curieux, passionné de musique, nos discussions deviennent de plus en plus intéressantes. <br />Must du Must, en me baladant sur la plage, j’ai découvert des blocs pour grimper ! Nous y sommes allés avec Tomoya, puis avec Shié et son mari (des amis). Shié est une gentille femmes de maison et son mari un con prétentieux, imbu de lui-même, raciste et débordant de préjugés ! J’ai aussi fait la rencontre de Shi, une institutrice de 40 ans venu à Ikumi pour le surf à qui j’en donnais 35, et Hachi une surfeuse de 29 à qui j’en donnais 24 ! Le temps ne marque pas les Japonais de la même manière. Il est vraiment difficile de leur donner un age. On s’est tous rencontré hier soir lors d’une soirée bien arrosée. Le réveil ce matin a été dur…<br />Tout le monde ne parlait pas anglais mais tout le monde faisait des efforts (malgré mon assiduité quotidienne pour apprendre le japonais, ce n’est pas demain que je comparerai l’escalade et le surf dans la langue de Musachi). <br />Et puis il y a eu cette soirée au « resto » avec Tomoya. La réservation était pour 18h (on mange généralement entre 18h et 18h30). Tomoya me demande de prendre des cigarettes pour deux, car il fume normalement des roulés mais ne veut pas les fumer devant des gens du village. Ils penseraient qu’il fume de la marijuana. C’est assez drôle la relation qu’entretient Tomoya avec les gens du village. Ces derniers sont très méfiant vis-à-vis des nouveaux et encore plus des surfeurs (alors Tomoya qui est les deux…). Il fait donc tout pour bien s’intégrer et ne choquer personne. Pas de marijuana chez lui, alors qu’il en fumait de temps en temps, les pieds de tomates du côté de la rue (à la portée des regards indiscrets) sont installés de manière traditionnelle (debout accrochés à un filin au dessus) mais tous les autres de sa serre sont couchés pour que l’eau arrive plus facilement jusqu’à la fin du pied (technique nouvelles donc étrange)… Donc nous voilà dans ce restaurant : une pièce (un garage plus exactement tout en béton et sans aucune déco), trois tables en plastique, 7 planches de surf, la nourriture déjà prête. Et mamie, qui dès notre arrivée c’est mise à parler et n’a jamais arrêté, et Tomoya acquiescent régulièrement… Deux énormes pancake (tomates, calamar, patates, et autres ingrédients), des nouilles, trois bières (chacun) et une bouteille de saké plus tard on repart avec les restes plus d’autres cadeaux (de la nourriture). Tomoya n’a rien payé. En ce moment, il est très pauvre, donc c’est le troc qui est privilégié. Une caisse de tomates égale un dîner, ou une demi-journée d’aide dans la serre, ou des pâtes d’une entreprise de Yokohama,….<br />Je vous parlais d’habitudes dans mon dernier billet, cette fois-ci les habitudes sont venues du métier de fermier… Deux heures de boulot le matin, la pause café, deux autres heures, lunch break, puis c’est reparti pour mes deux dernières heures…Toutes les journées sont réglé grâce à l’horloge (électronique) du village : 6h du mat, 12h, 17h et 21h heure d’aller au lit… Le travail (et l’alcool) est fatigant, et en général on dort tous les deux avant 22h ! <br />C’est étrange, beaucoup de choses commencent à me manquer, mes amis, ma famille, les soirées, mais je suis bien et je n’ai aucune envie de rentrer. C’est tellement agréable d’avoir le temps de penser, de vivre, d’être face à une nouvelle culture. D’apprendre. <br />En parlant d’apprendre, nous avons fait un marché avec Tomoya : je lui apprends à grimper et si je reviens cet été (où il fera plus chaud et surtout où ses tomates lui laisserons plus de temps) il m’apprendra à surfer.<br />Il est 21h. L’horloge vient de sonner. Tomoya est à un dîner en ville. Il fait 12° dans la maison. Mes questions sur la vie ne me font plus peur, j’ai le temps de trouver des réponses.Romain Kosellekhttp://www.blogger.com/profile/12542750587910093979noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7487964342334538275.post-80039628011949273492009-02-03T02:06:00.000-08:002009-02-03T02:18:42.873-08:00Derniere semaine à Osaka<meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"><meta name="ProgId" content="Word.Document"><meta name="Generator" content="Microsoft Word 10"><meta name="Originator" content="Microsoft Word 10"><link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CRomain%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Normal</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:compatibility> <w:breakwrappedtables/> <w:snaptogridincell/> <w:wraptextwithpunct/> <w:useasianbreakrules/> </w:Compatibility> <w:browserlevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><style> <!-- /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} p.MsoBodyText, li.MsoBodyText, div.MsoBodyText {margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} --> </style><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";} </style> <![endif]--> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Les habitudes apparaissent vite. Je n’écris pas pendant une semaine et je me fais reprendre à l’ordre ! C’est aussi à cause des habitudes que je suis resté plus silencieux pendant cette semaine. J’ai une grande force pour un voyageur : je m’adapte facilement, recrée un quotidien assez vite. Voilà deux semaines que je suis chez les Kujime et bien que ce soit des fois un peu pesant, c’est aussi très agréable. Le rythme est plutôt cool, me levant rarement avant 10h, passant l’après-midi à visiter et me balader ou simplement à glander, lire, écrire, penser...</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Comme prévu mercredi dernier, nous sommes allés avec Midori à Kobe à une trentaine de kilomètres plus à l’ouest qu’Osaka. J’ai toujours aimé les grands ports commerciaux. Ces grues, ces chantiers, cette activité incessante,… Kobe est une des villes les plus riches du Japon. Calme, sereine, paisible, même son port parait jouir de cette atmosphère. Coincé entre l’océan pacifique et une colline sur laquelle la ville est accrochée, elle donne l’impression d’une enfant gâtée dans les bras réconfortant de ses deux parents. Après une rapide visite de China Town (elle ne comprend qu’une rue !), nous nous sommes dirigés vers le port. Quelque soit le pays, on retrouve quelques choses de commun à tous les ports du monde. Cette ambiance d’éternel départ ou de retour, d’attente, le tout apaisé par l’immensité d’un océan ou d’une mer.
<br /></p><p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;"><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="400" height="267" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Frkosellek%2Falbumid%2F5298093308527656193%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DxuF2Un2iirw" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div>
<br /></p><p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
<br /></p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Mais bon, la mer c’est bien beau, l’océan pacifique s’est reposant, mais je ne suis pas à Kobe, pour prendre une photo d’une étendu de flotte ! Kobe, avant tout, c’est le bœuf de Kobe ! Réputé pour être la meilleure viande du monde, je ne pouvais faire autrement que de goûter à Kobe, le bœuf de Kobe. Nous voilà donc parti à la recherche d’un restaurant pas trop cher pour tester cette viande (que Midori n’a jamais testé non plus). Les bœufs servant pour la viande sont massés pour attendrir leurs chairs durant leur élevage. Et des masseurs de bœuf, ça se paye ! Après quelques recherches, nous n’avons pas trouvé moins de 30 euros (environ) les 100g de « Kobe Beef » dans un resto ! Je dois l’avouer, même s’il est difficile de ce faire un avis avec 100g pour deux, c’est très bon, la viande fond sur la langue, pleine de goût… Après ce repas mémorable, nous nous dirigeons vers Kitano. C’est un drôle de quartier, où les japonais viennent faire du tourisme, pour voir des maisons occidentales. Tu peux donc voir (et visiter) la maison du Danemark, des Pays-Bas (avec son moulin), de la France (probablement la plus moche),… C’est globalement inintéressant, laid, et en pente donc fatigant ! </p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">C’est étrange, car même si Kobe n’a rien de particulièrement intéressant à dévoiler, son atmosphère est extrêmement reposante à côté des mégalopoles que sont Osaka et Tokyo, et je m’y suis bien plu. </p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Le reste de la semaine a été plutôt très calme… Une journée escalade, une journée cinéma, une journée glande,… Dimanche, nous sommes aller faire un tour sur le port d’Osaka pour profiter du soleil (qui commençait à se faire rare). Et j’ai assisté à un étrange spectacle. Devant l’aquarium (très réputé mais trop cher, dans la vie il faut faire des choix : le bœuf de Kobe ou l’aquarium), les gens se sont amassés sous les conseils d’une bonne dizaine d’hommes en jaunes (les gens de l’aquarium). On se retrouve donc autour d’un petit circuit pour admirer une parade. Une parade de pingouin. Au milieu des enfants, une petite dizaine de pingouin a débarqué dirigé de main de maître par quelques bonshommes en jaune. Ils ont parcouru les 20m du circuit puis 5min plus tard sont repassés dans l’autre sens. Ce petit cortège était fermé par un bébé pingouin dans un chariot. Je ne sais pas vraiment pourquoi ce défilé m’a paru étrange. Des zoos, des aquariums, des parades d’animaux ou d’ethnies quelconques, il y en a souvent, j’en ai déjà vu, cette exploitation de ce qui est différent, pour notre simple curiosité, sans jamais chercher à comprendre, n’est pas nouvelle. Mais ces pingouins, sur le port d’Osaka, m’ont vraiment paru irréelle. Je comprendrai peut-être pourquoi un jour. Puis, encore plus grotesque, une bonne centaine de personnes ont fait la queue, pour avoir une chance d’appartenir au cercle VIP des 5 personnes qui allait pouvoir se faire photographier avec un pingouin et dire « j’y étais », « je l’ai fait ! »</p><p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;"><div align="center"><table style="width:auto;"><tr><td><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/7vBhXwBXdvsl6-BY6x2nWA?authkey=urC3n9LcjMs&feat=embedwebsite"><img src="http://lh5.ggpht.com/_GWOmS1gZ2Vw/SYf2a8l2RtI/AAAAAAAAB5o/9d_QYUiVEYk/s400/P1000832.JPG" /></a></td></tr><tr><td style="font-family:arial,sans-serif; font-size:11px; text-align:right">From <a href="http://picasaweb.google.fr/rkosellek/Divers?authkey=urC3n9LcjMs&feat=embedwebsite">Divers</a></td></tr></table></div>
<br /></p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Pour compléter cette journée, nous avons escaladé la montagne la plus petite du Japon : 4m53 ! Officialisée « montagne » au début du siècle, elle est matérialisée par une pierre avec une croix…No comment.</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Nous avons fini cette journée avec des amis a Midori, dans un resto puis un bar, et le lendemain matin fut assez difficile… Mais j’ai enfin put discuter avec d’autre japonais que Midori. Un couple nouvellement marié, dont madame, prof d’anglais, n’arrêtait pas de me répéter qu’elle était heureuse avec son mari, et qu’elle ne regrettait absolument pas son ancien petit ami canadien (je pourrai raconter toute son histoire de sa décision de quitter Seattle pour s’installer a Toronto,… mais je ne suis pas sûr que ce soit palpitant). Etrange de parler du mari de madame (et de son ex) quand celui-ci est assis à côté de toi mais de comprend pas un mot d’anglais. Et Tika, une jeune fille sortant d’une relation plutôt violente avec un mec (qui lui a laissé quelques jolies cicatrices pour qu’elle ne l’oubli pas), ayant vécu en Angleterre et en Espagne, qui aime véritablement le Japon mais qui ne comprend que difficilement sa politique et son peuple qui ne fait rien… (leur premier ministre, le troisième en un an, est passé sous la barre des 20% de satisfait, mais il restera probablement à sa place encore 3ans). Elle rêvait du jour où tous les japonais arrêteraient de payer leurs impôts pour faire connaître leur mécontentement. Il y a de l’anarchie dans l’air… Puis on a abordé la question des religions (étant en train de finir un livre sur la création d’Israël, et ayant lu les dernières prouesse du Pape, j’étais bien remonté). Elle étant profondément bouddhiste et curieuse, ce fut une discussion forte intéressante. </p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;"><span style=""> </span><span style=""> </span></p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">J’ai hâte de quitter cette grande métropole. La propreté, l’hygiène et la sécurité y sont hallucinantes. Pas de déchet, pas de mégot, pas de tag, pas d’énervement, pas de manifestation de joie, pas de siège abîmé dans les trains, à part à Tokyo pas de SDF, … tout est aseptisé. On se croirait dans un immense parc d’attraction. Tout le monde agi pour le bien de la communauté, pour que personne n’éprouve la pire sensation pour un Japonais : être mal à l’aise. Ca donne, parfois, l’impression que la Japon est le pays de droite libérale le plus communiste au monde… Cette sensation de vivre pour la communauté est étouffante. Surtout quand tu ne connais pas la communauté et que la communauté s’approche plus du concept de société. </p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Les sensations que j’éprouve à l’égard de la société japonaise sont encore contradictoires. Comme prévu il va me falloir du temps pour comprendre ce pays, et c’est agréable, bien que perturbant, cette éternelle remise en question nécessaire pour cerner cette société.</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">A part ces quelques questions métaphysico chiantes et (car) mal cernées et donc mal décrites, j’ai enfin appris à écrire mon nom en Hiragana, en Kangi et en Katagana ! Ce n’est pas de la tarte ! Les kangis sont les caractères chinois, les hiragana et les katagana sont deux alphabets japonais (tirés des kangis). Chaque Kangi possède plusieurs sens. Dans mon nom on retrouve : vague (avec de l’écume, pas quand tu regardes sans tes lunettes), grand espace, manga, blague et « libre et facile ». De quoi nourrir des dizaines d’interprétations toutes opposées les une des autres… La mère de Midori, directrice d’une école élémentaire, est allée me chercher tous ses livres pour enfant. J’ai donc, avec elle, put répéter les katagana illustrant des chiens, poulpe, poissons,… Puis, sous son regard de professeur, je me suis exercé à tracer les katagana dans le bon sens. C’était assez étrange d’éprouver la sensation d’avoir 5ans alors qu’on approche les 30.</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Cette après-midi, nous sommes allés assister (participer) a une grande fête dans un temple près de chez Midori. C’est encore une histoire de Démons et de Dieux, de chance et malchance,… Cette fois, les moines (ou autre personnalité célèbre voulant se montrer dans les journaux) lancent des haricots sur la foule en délire. Il faut évidemment en récupérer le plus possible, puis en manger le même nombre que ton âge (tu es dans la merde quand tu approches les 90 ans…). En décrivant le festival, j’ai l’impression de donner les règles d’un jeu ; ce n’est peut-être pas un hasard si les plus grandes firmes mondiales du jeu vidéo sont japonaise. Malheureusement, il pleuvait, il n’y avait donc pas énormément de personne. Bien protégé par des parapluies, nous attendions le début de la « bataille des haricots » (normalement ce sont des haricots, mais dans le temple de Naruto à Neyagawa, ce sont des cacahuètes…).<span style=""> </span>Avec les prières des moines en fond sonore, un moine (qui ne devait pas aimé prier) est venu nous souhaiter la bienvenu et nous rappeler les règles : pas le droit de pousser, pas le droit de ramasser les cacahuètes par terre (au cas où quelqu’un ne respecte pas la première règle), pas le droit de manger les cacahuètes trouvées par terre (si tu ne respecte pas la seconde règle),… Puis les flics ont annoncé la mauvaise nouvelle. En effet, il devait y avoir près de 15 flics pour faire respecter l’ordre à cette horde déchaînée d’octogénaire en mal de cacahuètes ! Il fallait replier les parapluies (pour ne pas crever un œil à un énervé de la cacahuète). Donc nous voilà, toujours à attendre que les moines aient fini de prier, mais cette fois-ci trempés comme des cons. Les moines arrivent. Des personnalités diverses suivent. Quelques moines jouent du coquillage (genre cor de chasse avant la guerre), les gens sortent leurs sacs, besaces, et autres récipients, (qu’ils utilisaient tous une minute avant pour se protéger de la pluie). Sur les gradins au dessus de la foule qui s’énerve plus de 25 personnes se préparent à nous lancer des cacahuètes ! (Drôle de sensation je vous l’assure… j’avais l’impression d’être un pingouin – voir le début du mail). Pour lancer des cacahuètes, il faut soit être moine du temple, soit être (presque) célèbre, soit être né l’année de la vache (signe zodiacale chinois de cette année) et avoir payé 200yen ! On prit tous ensemble quelques secondes, les prêtres nous souhaites bonne chance (pour obtenir de la chance). Pendant c’est quelques minutes de discours, une dame du balcon, ayant préparé sa réserve de projectile, a laissé malencontreusement tomber une cacahuète tant voulu par cette bande de vieux remontée jusqu’au bout des dentiers. J’ai cru que ça allait dégénérer et que les moines ne pourraient terminer leur jolie discours. Heureusement, une moins vieille a mis tout le monde d’accord en transgressant la deuxième règle plus vite que tout le monde. Un dernier « bonne chance », et c’est parti !!!!!! C’était délirant ! Tout le monde se jetait sur les cacahuètes. Tu ne savais pas qui s’amusait le plus : ceux qui devait attraper ou ceux qui lançaient ces cacahuètes de la dernière chance…Ca a duré 10 minutes. Puis un moine mit fin aux hostilités. Les derniers rebelles ramassaient encore des cacahuètes par terre ou du bout du bras sur l’estrade des moines. Même s’il y avait principalement des vieux (ou bientôt vieux), on pouvait aussi voir des ados, des hommes sortant du boulot, … Toute cette petite troupe s’est dispersée calmement et dans l’ordre, et est retournée chacun chez soit pour manger les cacahuètes, dans l’attente du prochain festival.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
<br /></p><p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;"><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="400" height="267" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Frkosellek%2Falbumid%2F5298469901292138993%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DzZQLSXXQXyo" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div>
<br /></p><p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">
<br /></p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Une dernière nouvelle est venu marquée cette semaine : j’ai trouvé un hôte pour m’accueillir ! Je pars donc demain pour Ikumi ! <a target="blank" href="http://maps.google.com/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=toyo+kochi&sll=34.869481,133.683334&sspn=2.068593,4.943848&ie=UTF8&ll=33.580875,134.329147&spn=0.262569,0.617981&z=11">Un minuscule village sur la côte Est de l’île de Shikoku</a>. Je devrait donc découvrir enfin la campagne japonaise, et<a target="blank" href="http://www.wwoofjapan.com/main/index.php?option=com_comprofiler&task=userProfile&user=2491&Itemid=8&tab=getuddeimtab&lang=en"> la ferme de Tomoya san</a>. Tomoya san travaillait dans l’industrie des médias et a décidé il y a un peu plus d’un an d’ouvrir sa ferme bio. Je vais donc l’aider à cueillir, ramasser, ranger, porter, … Fermier, un nouveau métier pour mon CV ! Je ne sais pas grand-chose sur sa ferme. Il est visiblement tout seul, n’a pas assez d’argent pour acheter de la viande, est installé à 3min de la plage (un spot de surf reconnu), et à besoin d’aide… Nous verrons bien. Normalement, je devrais avoir accès à Internet et donc pouvoir continuer à vous donner des nouvelles. </p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">J’ai refait mon sac, rangé ma chambre de 6 tatamis, acheté une belle paire de bottes en caoutchouc, acheté mon ticket de bus, … je suis prêt !</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Mata aïmosho.</p> Romain Kosellekhttp://www.blogger.com/profile/12542750587910093979noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7487964342334538275.post-42349433093612844732009-01-31T01:00:00.000-08:002009-02-01T23:30:25.422-08:00Vieille capitale, escalade et sushi...Bonjour à tous,<br /><br />C’est bien rare que j’écrive autant, mais le Japon est pour moi une source inépuisable (pour le moment) d’inspiration et d’étonnement. Et tant que j’ai la motivation et le temps pour vous écrire, j’en profite…<br /><br />Ne perdons pas les bonnes habitudes et commençons par un court résumer pour ceux d’entre vous n’ayant pas assez de temps. <br />Tout va bien. Ça, c’est du résumé ! Je suis toujours à Osaka chez Midori. Nous avons visité Nara dimanche (autre ancienne capitale Japonaise), puis lundi je me suis motivé pour aller de l’autre côté d’Osaka pour utiliser mes chaussons d’escalade. J’ai donc passé plus de 3h à grimper dans la plus vieille salle d’escalade d’Osaka, et aujourd’hui ce fut repos, et inscription (pour les étrangers) à la mairie de Neyagawa. J’espère que vous vous portez bien. Les photos de Nara vont suivrent…<br /><br /><div align="center"><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="400" height="267" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Frkosellek%2Falbumid%2F5295950636347659217%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3D_XHMzmAnBeI" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed></div><br /><br />Pour ceux ayant un peu plus de temps….<br />Donc le dimanche, nous voilà parti pour Nara. Avant l’an 710, les Japonais changeaient de capitale à la mort de chaque empereur pour des raisons évidentes de religion, croyances fondées, … Il n’y avait donc pas de capitale fixe. Puis fin du 7ème siècle, on fête ça avec beaucoup d’alcool, dans des lieux insolites pour marquer l’arrivée d’un nouveau siècle, les oracles prévoient la fin du monde (c’est quand même con medium comme boulot, car si un jour ils ont raison sur leur prédiction de fin du monde, ils ne seront plus là pour profiter de leur nouvelle notoriété), les gens se disputent pour savoir si le nouveau siècle arrive en décembre 699 ou en décembre 700, … et on se décide d’avoir une capitale fixe ! C’est vrai que ça devait coûter pas mal de pièce d’or de déménager tous les 20ans, et on choisit Nara. C’est mignon, sympa, avec une montagne sur le côté, ça fait de jolies estampes pour les souvenirs, il y a des daims (et on aime bien ça les daims), donc on emménage !<br />On construit des temples, et d’autres temples, on gouverne,… Il y a une épidémie de variole ! Qu’à cela ne tienne ! On construit un Bouddha de 16m de haut entièrement en bronze (416 tonnes ! la plus grosse du monde), avec ça la variole n’a qu’à bien se tenir ! Et comme on a de l’humour, dans un des piliers du temple où on pose papa Bouddha, on fait un trou de la taille d’une de ses narines, et on officialise : toutes personnes pouvant passer dans le trou atteindra le Nirvana. C’est pas beau ça, et en cadeau une représentation miniature de bouddha en bambou, c’est cadeau de la maison si vous faites un jolie don au temple (qui lui-même vous apportera chance et prospérité) ! Alors vu le trou, pour passer, il faut soit être enfant (et pas obèse), soit être japonais, de moins de 30ans (il faut un peu d’énergie pour ramper par terre, et à 90ans, de toutes les façons, le Nirvana, on s’en fou…). Et voilà, tout ce passe plutôt bien pendant 70ans puis un salopart de moine bouddhiste commence à draguer Madame l’impératrice pour prendre le pouvoir. Il a failli réussir, mais quelqu’un s’en est rendu compte à temps…Ouf ! Mais, maintenant on a peur de la vilaine communauté religieuse de Nara, donc on déménage à Kyoto. C’est ainsi (un peu résumé) que pendant 75ans, Nara fut la capitale du Japon. <br />Nous voilà donc dans cette belle ville à marcher de temple en temple, à croiser les daims (qui sont chez eux à Nara), de sanctuaire en sanctuaire. Là encore, dans chaque temple, en échange de quelques Yens, tu peux t’apporter les faveurs du dieu de l’amour, de celui du commerce, de la chance,... Mais prier à Nara, c’est pas n’est pas donné à tout le monde il faut faire cent fois le tour d’un des temples pour obtenir les faveurs d’un dieu ! Une grande partie des temples de Nara se situe dans le grand parc de… Nara. Ce qui permet d’allier culture religieuse avec une belle balade dans la forêt sous le soleil. Forêt protégée, ce qui ne gâche rien.<br />Puis le soir venu on rentre à Neyagawa. La mère de Midori nous attend à la gare. Ce soir c’est restaurant ! Et pas n’importe quel restaurant. Un restaurant de sushi ! Et là encore, attention aux estomacs fragiles… Explications : d’extérieur le restaurant a des airs de resto de zone commerciale. On l’imagine assez bien coincé entre un « ToyRus » et un « la maison du convertible », en face d’un « mondial moquette » et d’un « décathlon », à l’ombre d’un « Ikéa ». A l’intérieur, c’est un peu pareil. Tu rentres, tu écrits ton nom, le nombre de personne et comptoir ou table puis tu vas t’asseoir en attendant l’appel salvateur ! Tu t’installes à une table et tu réalise enfin dans quel endroit paradisiaque tu te trouves. Sur la table, les classiques sauces de soja et autre sel et poivre, des sachets de thé et un robinet d’eau chaude, des baguettes. Et collé à la table, sur un rail (qui fait donc le tour des tables avant de revenir aux cuisines) défilent de petites assiettes avec des sushi. Deux par assiette, plus petit que nos sushi français, il y en a de toutes les sortes : saumon, thon, crevette, avocat, viande, omelette, … il y a aussi des makis. Tu vois toutes ces merveilles défilées et tu n’as plus qu’à te servir ! Et l’orgie est lancée ! Maman Midori veut absolument me faire goûter tous les types de sushi et de maki. Le problème (après un rapide décompte), il y en a plus de 70 !!!! C’est une guerre qui commence, récupérer les sushi tant voulu avant les autres tables. Heureusement pour nous, notre table était située au début de la file ! Et dans tous les cas, si tu veux un sushi, qui ne vient jamais, tu utilises l’interphone situé au dessus du rail pour commander ton sushi. Et, cinq minutes plus tard, sur le rail, au milieu de sushi « pour tout le monde » arrive une assiette sur un rond avec ton numéro de table : c’est pour toi ! Avec les sushi défilent des desserts, ayant probablement participés au concours du plat le moins appétissant, des trains (pour les enfants), des soupes (faites sur commande), … Après une bonne heure de bacchanale alimentaire, où tu a empilé les assiettes sur la table avec une certaine fierté (10, plus de 15 ! ,…) tu te rends compte que pour ne pas en oublier il aurait fallu avoir un début de stratégie. On ne savait plus ce qu’on avait mangé et ce qu’on avait raté. Ce n’est pas grave, dixit maman Midori, « on reviendra, et on fera la carte dans l’ordre ! ». On n’appuie donc sur le bouton pour appeler la serveuse pour qu’elle compte les assiettes et qu’elle nous fasse la note. Car le compte est simple : 100Yen (environ 80 centimes d’euros) par assiette. Nous avions réussi à empiler 30 assiettes ! Soit moins de 30 euros à trois. J’avais le ventre explosé. J’ai du manger près de 40 sushi et autres makis. On revient à la maison, et on te propose encore à manger… non juste un thé merci, haligato gozaïmass…<br /><br /><div align="center"><a href="http://picasaweb.google.fr/lh/photo/lKJzEaejKl36WkF9szC9hg?authkey=urC3n9LcjMs&feat=embedwebsite"><img src="http://lh3.ggpht.com/_GWOmS1gZ2Vw/SX8Aq0IAYHI/AAAAAAAABt8/Ak1ROWhddwY/s400/P1000815.JPG"/></a></div><br /><br />Le lendemain, Midori travaillait (pour une fois ! elle travaille à peu près 6 heures par semaine…), j’avais ma journée libre. J’ai donc décidé de braver les métros et trains d’Osaka, pour essayer d’atteindre la salle d’escalade City Rock Gym à la station Juso. 11h30 je suis près, mes plans, mon guide, mon phrasebook Japonais, mon livre, mon Ipod, de la nourriture, de l’eau, mes chaussons d’escalade ! 13h j’arrive enfin à la salle d’escalade… 3 trains différents, deux changements de gare à pied, 40min de marche… Mais je suis heureux. Mes doigts veulent tâter la résine japonaise. Je n’ai pas été déçu. Après deux semaines d’arrêt, des grimpeurs japonais bien fort, des ouvertures bien exigeantes, des prises bien à doigts, et plus de 3h de grimpe, j’étais lessivé…J’ai encore mal partout. J’ai hâte d’y retourner. <br /><br />Aujourd’hui, à nouveau seul dans la maison, j’ai passé une grande partie de mon temps à faire des recherches sur Internet pour la suite de mon voyage. J’aimerai en effet partir faire du Wwoofing. Alors qu’est ce que c’est que ça le Wwoofing ? A l’origine, c’est du bénévolat dans les fermes bio. Tu bosses en échange tu es nourri et logé. Maintenant, tu peux trouver des petits restos typiques, des haras, des guesthouses,… l’offre s’est agrandie. Au japon, il y a environ 350 hôtes. Donc je cherche ceux qui acceptent les Wwoofers ne parlant pas japonais, et j’envoie des mails pour savoir s’ils ont de la place. Je vise le sud, le soleil et la chaleur : le Kyushu et le Shugoku. Mais les recherches se révèlent plus dures que je ne le pensais. J’ai pour le moment trouvé un hôte à partir du 25 février et j’attends des réponses pour avant.<br />Quoi qu’il arrive je pense que je quitterai Osaka la semaine prochaine. Et on verra bien. Les Kujime me propose bien sûr de rester plus longtemps, mais je ne me vois pas rester ici à rien faire, et je n’ai aucune envie de travailler à Osaka. J’ai de plus en plus besoin de nature et de tranquillité. Je suis en plus gêné de vivre au frais de la princesse. Ils m’ont même donné des cartes de transport ! Ce soir il y a eu du progrès. J’ai réussi à aller chercher ma bière tout seul, à débarrasser, mais la maman est arrivé pour m’empêcher de faire la vaisselle !<br />Nous avons eu une intéressante discussion sur nos systèmes éducatifs respectifs avec Midori. Ils sont plus proches du système américain. Et Midori résume très bien : « chez vous c’est difficile de sortir, chez nous, c’est difficile de rentrer [de l’université]». Conclusion qui a failli la mettre en retard à son boulot (elle bosse dans une école du soir).<br />Demain, j’irai probablement à Kobe. On peut y voir la mer. <br />Continuez (ou commencez) à me donner des nouvelles,<br />Bon vent,<br />R.Romain Kosellekhttp://www.blogger.com/profile/12542750587910093979noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7487964342334538275.post-86069525433831536962009-01-31T00:51:00.000-08:002009-01-31T01:05:45.211-08:00Arrivée dans le Kansai...Konichiwa (je pouvais difficilement passer à côté).<br /><br /><br />Pour les très pressés, et les un peu pressé : tout va bien, je suis toujours à Osaka chez Midori. Après la visite de Kyoto, nous sommes aller faire un tour à Osaka (la maison est en banlieue). Aujourd’hui était une journée de break assez peu intense. <br /><br /><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="400" height="267" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Frkosellek%2Falbumid%2F5294314217842810801%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DbD9BtuM-Mfk" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed><br /><br />Pour ceux qui ont un peu plus de temps :<br />Après mes trois jours intenses à Tokyo, je démarre en bus de nuit direction Osaka. A ma grande surprise, j’avais de la place pour mes jambes. Bonheur ! Et pas de film en Japonais durant le trajet ! Et personne à côté de moi ! Le trajet s’annonçait bien. Evidemment, 5min avant le départ, un vieux, handicapé, imposant et bruyant japonais a pris place à mes côtés… Tous mes espoirs s’écroulaient. J’étais bon pour la nuit blanche, le mal de dos et les ronflements dans les oreilles… Et ce !?// !$ d’Ipod qui ne marche toujours pas (car pour ceux qui ne sont pas au courant, Roc et Résine et les grimpeurs de la salle m’ont généreusement offert un Ipod pour mes bons et loyaux services, malheureusement il ne veut plus lire de musique depuis…une journée avant mon départ ! J’espère trouver un Apple store à Osaka). Finalement, j’étais assez défaitiste car j’ai plutôt bien dormi (pour un bus de nuit). <br />J’ai donc retrouvé Midori vers 9h à la gare routière d’Osaka. Pour ceux qui ne savent pas, j’ai rencontré Midori lors d’un voyage au Laos, depuis elle est venue deux fois sur Paris où je l’ai hébergé. Et pour répondre au nombreuses questions (toutes assez ressemblantes) : non il ne se passe rien entre nous, non je ne couche pas avec elle et non nous n’allons pas nous marier.<br />Vu mon bagage de 30kg, nous n’avons pu faire directement un petit tour dans Osaka et nous nous sommes directement dirigés vers sa maison. Sa lointaine maison. Dans la banlieue d’Osaka. Dans la lointaine banlieue d’Osaka. J’avais mal cerné lieu. J’habite donc à Neyagawa. Pour vous donnez une idée, c’est à Osaka, ce que Corbeil Essonne est à Paris. En plus japonais. <br /><br /><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="400" height="267" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Frkosellek%2Falbumid%2F5294474997061885825%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DdaeehBvtXUQ" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed><br /><br />Donc après une heure de train (j’exagère 3 quarts d’heure) et 20 bonnes minutes de marche en montée, puis descente puis montée, nous sommes arrivés à la maison des KUJIME. Charmante petite maison, avec son petit jardin bien typique. Midori me montre ma chambre, et m’installe pour le petit déjeuner que Mamie a déjà préparé. En effet, Midori vit avec sa mère (directrice d’école maternelle à Kyoto) et sa grand-mère (malade passant une grande partie de sa journée au lit). Mais, mon arrivée a redonné un coup de fouet à la mamie. Et depuis que je suis là, elle cuisine, range, recuisine, cuisine, …. Bien sûr, il n’y a que Midori qui parle anglais. Mais avec deux mots de Japonais de mon côté, trois d’anglais du côté de la maman, un dico très très light, on a réussi avec la maman de grande conversation autour des albums photos sur Tokyo puis Kyoto : elle : Kyomizu Dera ? – moi : yes ! Euh, Aie ! – elle : sashimi ! – moi : yes ! Euh non, Aie ! (je ne m’y ferai jamais à ce « aie » japonais pour dire oui, à prononcer comme « ail » avec une intonation montante, genre le « yes sir » de l’armée américaine). Je ne vous retranscris pas toute la conversation, ce serait trop long… <br />Ou en étions nous, je m’installe dans ma chambre à 6 tatamis, je prends le thé, la miso soup puis le riz (pour le petit déjeuner) on discute et vient l’heure du déjeuner ! Donc on mange ! Après une (très rapide) délibération, on décide avec Midori, d’aller l’après-midi même dans un Onsen pas loin d’ici. Un Onsen, c’est normalement une source thermale japonaise. Je lui demande quelques détails car j’avais lu qu’il fallait être nu et que la plupart des Onsens n’étaient pas mixtes mais certains oui… Je m’imaginais déjà dans les vestiaires, seul, à savoir si cette fois ci encore, je devais être nu ou non, la douche avant le bain ou l’inverse, ou pire (quoique) me retrouver du côté des femmes…. Finalement, je n’était pas sûr d’avoir tout compris en partant mais globalement j’avais une bonne idée de comment tout ça allait se passer. Nous voilà donc arrivé au Onsen (après une bonne demi heure de marche sous la pluie ! et l’interpellation d’ancienne étudiante de Midori, elle est prof, pour savoir si j’étais son petit ami, décidemment tout le monde ne s’intéresse qu’à une seule chose !). <br />Tu laisses ton parapluie à l’extérieur dans un « casier » à parapluie (rappelez vous la photo sur Tokyo), puis tu rentres et tu laisses tes chaussures dans un petit casier. Déjà 2 clés. Tu payes…à la machine puis tu donnes ton ticket à une dame, qui te remet serviette et vêtement (genre de jogging éponge très large, bleue pour les hommes rouge pour les femmes). Et elle te remet un badge qui (je ne l’ai compris qu’à la fin te permettait de faire des achats dans le Onsen et payer à la fin). 2 clés et un badge. Tu vas te changer, tu laisses tes affaires dans un casier, mais tu prends quand même ton livre et tes clopes. Et encore une clé… Première partie des hostilités, des sortes de sauna ou tu t’allonges sur (dépendant de la pièce que tu choisi) différentes pierres ou du carrelage ou un lit de toute petite pierre. Ces pièces sont à 40°C, 50°C et 55°C. On choisi la moins chaude pour commencer : bonheur intense ! Pas de bruit, une petite musique, les muscles qui se détendent… Après une demi-heure et trois litres d’eau en moins, on ressort, on prend notre bouteille d’eau dans le frigo collectif (avec un stylo prévu pour écrire son nom…), et c’est parti pour la 55°C ! Pas mal, mais un peu moins drôle à cause de la télé… (pareil dans la 45 °C). Ensuite tu sors sur le balcon fumer une clope, ou tu t’allonge sur un des matelas pour lire un des nombreux mangas mis à ta disposition (où un livre sur la création d’Israël :)), ou tu retourne te faire fondre, ou tu te réveille en faisant un saut dans la pièce à 3°C avec de la neige à l’intérieur (à ma grande surprise c’est très agréable, même en sortant d’une pièce à 45°C). Après deux heures, à zigzaguer entre tout ça, tu vas vraiment rentrer dans le Onsen. Midori me donne les dernières consignes car à partir de là, je serai livré à moi-même. Tu rentres à ton vestiaire, te déshabilles (avant tu as jeté un œil pour vérifier que tout le monde était bien nu et ne pas te retrouver comme un con), et c’est parti ! Tu passe une porte, et là devant toi s’étale 5 bains différents (à bulle, à ultrason, a 45°C, 40°C, 17°C) et une forêt de douche. Les mêmes que dans ton hôtel de Tokyo. Tu jettes un œil aux autres, ils utilisent cette dernière comme toi (ouais !) mais tu ne comprends toujours pas l’intérêt de ce con de seau ! Aujourd’hui, shampoing et gel douche sont à la poire. Tu fais un tour dans quelques bains, puis tu réalises qu’il y en a dehors… je m’arrête là de peur de vous faire du mal. En gros, à près 3 heures dans ce Onsen, tu es naze, mais bien. Pour sortir tu utilise tes 967 clés et 35 badges pour tout récupérer et après être à nouveau en possession de ton parapluie, tu apprends que la mère de Midori est venu nous chercher en voiture ! Que du bonheur.<br /><br /><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="400" height="267" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Frkosellek%2Falbumid%2F5294819572334294001%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DX5gZ9gIapkU" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed><br /><br />Comme je le disais dans le mail précédent, je suis traité comme un roi chez les Kujime. Je n’ai le droit de rien faire, et je mange comme vingt. Je déconseille aux ventres sensibles de lire la suite (Seb saute ce paragraphe). En exemple de menu : Sashimi de thon (maison), soupe avec trois poissons (saumon et deux poissons blancs), grosses crevettes, champignons, poulpes, tofu, salade. Tout ça accompagné de bière et de thé, avec en dessert des fraises. Alors tu te dis, merde pas des fraises de Madagascar à Osaka ! Mais non, la voisine les cultive elle-même et vient de les cueillir. Grosse, juteuse, sucré… Autre exemple, la photo (album « Chez les Kujime ») dans ce grand pot de terre : nouille (énormes, genre tu en donnes une au Darfour ils sont tranquilles 3 mois), avec bœuf, salade, beignets de crevettes… Bien sûr, depuis qu’elles savent que je bois du café, j’ai le droit à un café dès que je m’assois. Ca a un arrière goût de paradis culinaire…<br />Autre petites choses en vracs, je fume, donc vite elles me trouvent un cendrier et me donnent un briquet, j’ai (évidemment) mes propres baguettes pour le repas, 38 bouteilles de thé vert glacé, 47 serviettes de douche,….<br />Je vous rassure tout n’est pas merveilleux, et il faut bien que j’avoue que Midori, bien que très gentille, est un peu trop serviable… Elle est un peu collante… Elle ne prend aucune décision et me laisse toujours le choix. Une fois j’ai voulu l’obliger à choisir si on refaisait un « sauna » ou si on partait, j’ai cru qu’elle allait imploser ! Elle marche toujours un pas derrière moi, ne me laisse même pas remplir ma bière ! Tout ça est très agréable mais un peu pesant à force…Et il y a cette belle horloge dans l’entrée, 1m50 de haut, un beau balancier, qui sonne toutes les demi-heures des heures avec des bips électroniques pendant 30 secondes ! Mais j’ai le sommeil lourd… <br />Le lendemain, nous sommes aller visiter Kyoto. Ancienne capitale impériale, réputé pour ses temples, c’était une journée culture ! Direction l’un des principaux temple de Kyoto Kiyomizu-dera. Immense temple, composé de nombreuses pagodes, sanctuaires, et autres tours, ou tu peux acheter des petits papiers pour te dire si l’année te sera chanceuse, des tablettes de bois pour laisser un mot à ton dieu préféré (amour, commerce, santé,…), des portes bonheur, des sortes de grigri,… Le Lourdes bouddhique ! Nous avons continuez notre marche à travers d’autres temples plus ou moins intéressants dans le vieux Kyoto, pour finir dans la grande rue marchande de la nouvelle ville. J’avoue que j’avais une autre image de cette ville ancestrale à travers les écrits de Nicolas Bouvier, et la nouvelle Kyoto (grande ville à l’image de toutes les autres) prends de plus en plus de place… J’ai hâte d’y retourner pour chercher ce sentiment hors du temps, à l’image de Luang Prabang au Laos, que tous les anciens voyageurs décrivent ; voire si l’âme de cette ville est morte, ou juste si les milliers de lampions qui l’éclairaient ont été remplacé par quelques bougies.<br />Puis le vendredi, nous sommes dirigés vers Osaka. Première étape, le consulat de France pour m’inscrire sur leurs registres et faire traduire mon permis. Ensuite un petit tour dans le grand parc de Osaka Castle (fierté de la deuxième plus grande ville du Japon), et Apple Store pour faire réparer mon Ipod : la vendeuse à appuyé sur deux boutons, et c’était fait ! Il suffisait de connaître la bonne combinaison… Enfin nous avons fini la journée au cinéma pour voir le dernier film avec Kenu Reeves sur la fin du monde. C’est vraiment mauvais. Ils n’ont quand même pas de chance les américains, si il y a quelque chose qui arrive à notre planète, extraterrestre, météorites, tsunami, c’est toujours à Manhattan ! <br />Aujourd’hui nous avons passé la matinée à trouver les salles d’escalade d’Osaka sur Internet. Elles sont loin ! Genre Corbeil Essonne, mais de l’autre côté de la ville… Puis nous sommes allés faire un tour dans un petit parc à côté de la maison et avons passés le reste de la journée à glander à l’abri des chauffages de la maison. Il y a une chose étrange, la maison n’est absolument pas isolée ! Sans chauffage, on passe en dessous de la barre des 10°C, tu te mets à apercevoir la vapeur sortant de ta bouche,… Par contre, grâce aux chauffages (à l’huile je crois), on dépasse les 30°C !<br />J’espère pouvoir bientôt partir à la découverte de parties du Japon plus rurales et plus chaudes. Je vise les îles du sud : Okinawa. J’attends une réponse d’un hôte pour faire du Wwoofing. <br /><br /><br />Sayonara (la totale),<br />Bien à vous,<br />R.Romain Kosellekhttp://www.blogger.com/profile/12542750587910093979noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7487964342334538275.post-10702172578361470112009-01-31T00:05:00.000-08:002009-01-31T01:00:02.222-08:00Première impression de Tokyo<meta name="ProgId" content="Word.Document"><meta name="Generator" content="Microsoft Word 10"><meta name="Originator" content="Microsoft Word 10"><link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CRomain%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Normal</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:compatibility> <w:breakwrappedtables/> <w:snaptogridincell/> <w:wraptextwithpunct/> <w:useasianbreakrules/> </w:Compatibility> <w:browserlevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><style> <!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:Wingdings; panose-1:5 0 0 0 0 0 0 0 0 0; mso-font-charset:2; mso-generic-font-family:auto; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:0 268435456 0 0 -2147483648 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} p.MsoList, li.MsoList, div.MsoList {margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:0cm; margin-left:14.15pt; margin-bottom:.0001pt; text-indent:-14.15pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} p.MsoBodyText, li.MsoBodyText, div.MsoBodyText {margin-top:0cm; margin-right:0cm; margin-bottom:6.0pt; margin-left:0cm; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} p.MsoSalutation, li.MsoSalutation, div.MsoSalutation {mso-style-next:Normal; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} --> </style><!--[if gte mso 10]> <style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable {mso-style-name:"Tableau Normal"; mso-tstyle-rowband-size:0; mso-tstyle-colband-size:0; mso-style-noshow:yes; mso-style-parent:""; mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-para-margin:0cm; mso-para-margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";} </style> <![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <o:shapedefaults ext="edit" spidmax="1026"> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <o:shapelayout ext="edit"> <o:idmap ext="edit" data="1"> </o:shapelayout></xml><![endif]--> <p class="MsoSalutation" style="text-align: justify;">Bonjour à tous,</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Même pas une semaine et déjà tant de choses à raconter. Tokyo ne vole pas sa réputation : grouillant, organisé, fourmillant de technologie, de vieilles en kimono, d’ado déjantés, de ruelles calmes… </p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Pour ceux qui sont très pressés :</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Tout va bien. Arrivé à tokyo. Ultra active. Ultra organisée. Bus de nuit pour Osaka. Arrivée dans la famille de Midori (une amie Japonaise). Traité comme un pacha. Onsen (Source thermale). Visite de Kyoto. Heureux et vivant.</p><p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;"></p>
<br />
<br /><embed type="application/x-shockwave-flash" src="http://picasaweb.google.fr/s/c/bin/slideshow.swf" width="400" height="267" flashvars="host=picasaweb.google.fr&captions=1&noautoplay=1&RGB=0x000000&feed=http%3A%2F%2Fpicasaweb.google.fr%2Fdata%2Ffeed%2Fapi%2Fuser%2Frkosellek%2Falbumid%2F5293313766196382513%3Fkind%3Dphoto%26alt%3Drss%26authkey%3DX8rzJBjM-Kg" pluginspage="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer"></embed>
<br />
<br /><p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Pour ceux qui n’ont pas le temps ou qui ne sont pas fan des grands récits d’écrivains amateurs :</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">J’ai passé 3 jours à Tokyo à user mes chaussures, et essayer de cerner vaguement la plus grande concentration urbaine du monde. C’était enrichissant mais fatiguant. De longues heures à marcher dans des quartiers très différents, du calme Asakusa (où je dormais) à l’intense Shibuya (d’où vient la fameuse photo de ce carrefour où une foule compact traverse dans tous les sens), en prenant le temps de me reposer dans l’un des grands parcs qui équilibre cette densité urbaine…Après quelques soupes chinoises, quelques sashimis, un musé national, de la Asashi (une bière Japonaise), j’ai pris le bus de nuit vers Osaka où je suis arriver jeudi matin pour retrouver Midori (une amie Japonaise rencontrée il y a quelques temps). Depuis je suis traité comme un roi entre Midori, sa mère et sa grand-mère. J’ai ma propre chambre de 6 tatamis (eh oui monsieur !) et je mange pour 4 ! Après une après midi dans un Onsen (Sources thermales traditionnelles), et une journée à visiter Kyoto (ancienne capitale impériale), me voilà, assis sur mon tatami, les pieds devant un chauffage électrique à vous écrire ce mail. (pour les fainéant allez directement à la fin pour les au revoir<span style="font-family:Wingdings;"><span style="">J</span></span>).</p>
<br /><p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Pour ceux qui s’ennuient vraiment au taf, voici quelques détails :</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Je suis donc arrivé à Tokyo le samedi 17 janvier dans les alentours de 17h30 à l’aéroport mais vers 20h30 à Asakusa, le quartier que j’avais choisi pour loger…et trouver un logement, de nuit, à Tokyo, sans réservation, avec 30kg de bagage, lorsqu’on ne parle pas Japonais,… c’est pas facile ! Après une heure et demi de marche un peu au hasard, j’ai trouvé une petit hôtel traditionnel où j’ai été très bien accueilli. La vieille et petite dame qui tenait cette pension (la caricature d’une vieille dame japonaise) ne parlait pas anglais, mais avec deux mots de japonais, un dico et pas mal de signe, on s’est « très bien » compris. Et quoique un peu cher pour mon budget, j’ai décidé d’y rester 3 nuits que je passais à Tokyo.</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Au Japon, les choses deviennent vite problématiques. Par exemple, la salle de bain. Chaque pays a ses habitudes, son niveau d’hygiène…mais en général, tu comprends comment ça fonctionne. Même, lorsqu’on te montre un bassin dans le « jardin » pour te laver, tu es surpris mais tu comprends comment utiliser l’eau pour te laver. Au Japon, tu rentre dans la salle de bain (commune), confiant, et là … tu ne sais pas comment commencer. Une première pièce avec des casiers (tu te doute de l’utilité), avec des paniers dans les casiers (tu espère que ça n’a pas d’autre fonction que de ranger tes affaires, même si tu ne vois pas leurs intérêts), puis deuxième pièce. Les choses se compliquent : trois lavabos au niveau du sol, avec des douches et une glace, sur le côté des tabourets avec des petits seaux, et sur l’autre côté un grand bassin rempli. Donc ça doit être un bain. Mais dans ce cas, à quoi servent les planches qui le couvrent ? Et le tabouret, d’accord tu t’assois devant ta douche et tu lave, mais à quoi sert le seau ?? Le doute d’installe. Sauf que toi, tu es nu, tu as froid, et tu te dis que si quelqu’un rentre, tu va vraiment avoir l’air d’un con, debout au milieu de cette salle de bain. Et au fait, je devais être nu ou en caleçon ??<span style=""> </span>Merde, ça s’est peut-être une grosse gaffe… Tu te lance et tu fais comme tu peux (veux). Au final, j’ai jamais trouvé à quoi sert ce putain de seau, mais heureusement, il faut bien être nu. Pareil pour les toilettes, car les ordinateurs de bort qui accompagnent les toilettes, ils sont en japonais et pas en anglais ! J’avoue que je n’ai pas encore osé appuyer au hasard… </p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Et je ne vous parle pas de ces restaurants où tu commandes à des « distributeurs » à l’extérieur ou à l’intérieur, puis tu donne ton ticket au serveur, ou ceux où si tu n’appuie pas sur le bouton devant toi (assis sur un bar) personne ne vient te voir….</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Enfin, petit à petit, on s’habitue. </p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Le lendemain de mon arrivée, encore frais et jeune, je décide de découvrir Tokyo à pied… Belle connerie ! J’ai marché au moins 6h ! J’étais exténué. Par contre, j’ai bien vu Tokyo. Pour un pays qui n’a pas de place, Tokyo a des rues et trottoirs particulièrement larges. Ca donne des airs de ville nord américaine. Pour accentuer cette sensation, les rues sont perpendiculaires et bien droite comme chez nos voisins avec un président noir. Sauf qu’à Tokyo, elles ne sont pas vraiment perpendiculaires, et si tu prends la direction nord d’une rue et que tu fonces tu as de grande chance de te retrouver sans t’en rendre compte à l’ouest. Pour mettre peu plus de piment, les noms des rues ne sont pas toutes inscrits ! Ce qui donne, qu’au départ de mon hôtel, je suis parti fleur au fusil, je me perds, je demande à des policiers, et j’étais à côté de mon hôtel… j’avais tourné en rond ! Asakusa (mon quartier) je le connais bien maintenant ! </p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Au début, j’ai vraiment trouvé Tokyo calme et paisible. Deux raisons à ça : Asakusa est un quartier périphérique assez calme, et le samedi soir et dimanche c’est effectivement calme. Après la traversée de quelques quartiers et surtout la découverte du « Lundi à Tokyo », j’ai compris que Tokyo n’était pas une ville calme… Dans certains quartiers, ça grouille littéralement. C’est de la folie. Et tout le monde se croise, ado habillé en skinhead, salarymen, écoliers en uniforme, mamie en Kimono, moine, fausse starlette victime de la mode,…C’est pire que Châtelet les Halles. Tout le monde se croise, mais tout le monde se croise dans les règles ! On ne traverse pas quand le feu est rouge pour les piétons, même si il n’y a absolument aucune voiture, on marche à gauche, … </p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">D’un autre côté il est assez facile de trouver des rues calmes ou respirer un peu. Les gens se concentrent dans quelques nœuds importants.<span style=""> </span>Autre endroit où se reposer, les parcs. Ils sont nombreux, grands, propres et organisés.</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Donc après mon faux départ, et une halte pour acheter mon billet de bus de nuit pour Osaka pour mardi suivant, je me dirige vers le parc du palais royal. Immense, en plein cœur de la ville, il est vraiment agréable. A l’image de tous les parcs et de la ville, comme je le découvrirait plus tard, c’est absolument nickel : pas un papier, pas un mégot, et pourtant assez peu de poubelle (quand il y en a, c’est par trois pour le tri sélectif à chaque fois). Et tous est propre, même les toilettes, qui chez donne l’impression qu’une équipe de rugby à fait une troisième mi-temps dedans, sont plus propres que chez soit (et toujours avec plein de boutons…). Et donc dans cette belle vallée au cœur des buildings, je décide de faire une pause clope.</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">C’est un autre petit problème pour moi, comprendre où j’ai le droit de fumer. Par exemple, aéroport de Narita, après 16h environ de voyage sans fumer, je fonce dehors, je roule ma clope et je vois «no smoking area » ! Je suis le panneau pour trouver le lieu ou je pourrai tranquillement détruire mes poumons, je le trouve : un local !! Donc je suis dehors, je dois rentrer dans un petit local aéré (vers l’extérieur) pour fumer !! Autre exemple, certaines rues sont non fumeurs, mais il y a des « smoking area » où tu t’arrête et regroupé autour d’un gros cendrier, tu fumes avec les autres pariât de la société ! Encore mieux, dans certains quartiers, toutes les rues sont non fumeur, mais pas les bars…. Donc en gros, tu fumes quand tu as le panneau avec une cigarette et tu n’essayes pas de comprendre !</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Après cette pause clope, je décide d’aller voir le fameux quartier hyper animé de Shibuya. Après m’être perdu, je suis arrivé à Shibuya vers 17h (étant parti à 10h), à la nuit tombée, la température continuait de baisser (entre 0 et 10 °C), je suis rentré en métro… Ca sera pour demain.</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Le métro…. Imaginez : le réseau de métro parisien, plus celui de RER, plus les Bus, plus les trams, plus les trains de l’Idf, et vous aurez une idée du métro de Tokyo. Ajoutez-y que tous les panneaux ne sont pas en anglais, même si la plupart le sont, que beaucoup de station ressemble à la Défense un lundi matin et ont toutes la taille de Châtelet les Halles, et je peux vous dire que le retour ne fut pas du repos. Il faut aussi ajouter leur système de ticket… Tu n’achètes pas de ticket pour une station ou pour tout le réseau, ça ne serait pas drôle. Tu achète un ticket à par exemple 130 Yen. Ou 150, 160, … dépendant de où tu vas. Il faut encore trouver le panneau en anglais qui te dit combien coûte le ticket entre Shibuya et Asakusa !!!! Et en plus, il y a plusieurs compagnies, tout est privé, donc si tu change de réseau, tu doit racheter un ticket, et tous les trains ne s’arrêtent pas partout, car certain sont des trains et non des métros, et TU EN AS MARRE !! Tu veux rentrer à ton hôtel !!!! Donc tu achète le ticket le moins cher, et à la sortie tu va voir le gars, tu lui tend ton ticket, tu n’essaye même pas d’expliquer quoique ce soit, tu es crevé, il prend sa calculette, écrit 60, tu paye 60Y et tu te tire…. Sauf que évidemment, tu n’as pas voulu faire de changement (de peur de te perdre ou de payer trop cher) et donc il faut encore que tu marche. </p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Il est 19h, tu es naze, écroulé sur ton tatami, ton adaptateur pour prises ne fonctionne pas, tu forces, tu le casses, ce n’est même pas grave, tu veux manger et dormir… tu es heureux et tu te sens vivant.</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">En gros les deux jours suivant se sont ressemblés. Avec des belles marches dans Tokyo, et une meilleure compréhension du métro.</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Mais j’ai oublié de vous rassurer. Ils sont tous là… Mc Do, KFC, Starbucks, Carrefour, les Kebab (eh oui !)… Mais ne vous inquiétez pas, pour le moment je n’ai encore mangé que japonais (ou chinois).</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Sinon dans mes visites, je suis allez faire un saut au Sony Building pour admirer les dernière nouveautés de la firme. Je n’ai pu résister à jouer à Dragon Ball Budokai Tenkaichi 3 (les amateurs comprendront), et tester le nouveau Vaimo (un ultra portable incroyable). Sur ce sujet, je ne dirai pas que le Japon est en avance technologiquement, par contre la technologie est partout et pour tout le monde. Au Sony building, un monsieur de 70ans harcelait la vendeuse de question que le nouveau Vaimo, le moindre restaurant prend commande sur de petit ordinateur…. La technologie est mieux implantée et surtout mieux utilisée.</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Mais il y aurait encore tant de choses à dire et à raconter, la colline des love Hôtels, Ginza le quartier des magasins chic (il sont tous là printemps, Vuiton, Zara,…), les sans-logis de Tokyo qui construisent leur maison de carton avec autant de concentration que pour une cérémonie du thé, ... Mais il est presque 00h et le sommeil me gagne. Je suis assis dans ma chambre de 6 tatamis chez Midori où j’ai été accueilli comme un prince à coup de Onsen (source chaude naturelle…), de visite de Kyoto (ancienne Capitale) et de repas de roi. Mais ça sera pour un autre mail….</p> <p class="MsoList" style="text-align: justify;">J’espère que vous vous portez bien,</p> <p class="MsoList" style="text-align: justify;">A bientôt,</p> <p class="MsoList" style="text-align: justify;">R.</p> Romain Kosellekhttp://www.blogger.com/profile/12542750587910093979noreply@blogger.com1